Galles-France en questions

Qui est le favori ?

Les Français, même si les bookmakers britanniques les donnent perdants. Le pays de Galles est un adversaire qui réussi bien aux Français. L’équipe de Marc Lièvremont reste sur trois victoires consécutives. De plus, le style de jeu des Diables rouges réussit plutôt bien aux Bleus. Les affrontements entre Gallois et Français sont souvent l’occasion de matchs spectaculaires.

Depuis quand le pays de Galles n’a pas atteint ce stade de la compétition ?

1987. Du coup, ce match engendre au pays de Galles un engouement incroyable. Samedi pour le match, le Millénium de Cardiff affichera complet pour une rencontre se déroulant à plus de 20 000 kilomètres de là à l’Eden Park d’Auckland. La fédération galloise a décidé de retransmettre le match sur les écrans géants du stade et de l’ouvrir à ses supporters.

L’absence de Priestland est-elle préjudiciable pour les hommes de Warren Gatland ?

Incontestablement oui. Certes, James Hook, qui va le remplacer à l’ouverture est un très grand joueur mais il n’a pas le même jeu que Rhys Priestland. Malgré seulement quatre sélections avant le Mondial, le joueur de 24 ans des Scarletts de Llanelli s’était imposé comme le titulaire du poste. Il impulsé littéralement le jeu des Gallois. Mais bon ce qui perde à la main, il le gagne au pied, car Hook est bien meilleur buteur que Priestland.

Qui va buter chez les Bleus ?

L’incertitude concernant la participation de Dimitri Yachvili à la rencontre donne lieu à penser que c’est Morgan Parra qui sera en charge des tirs au but. D’ailleurs, le Clermontois était en retard jeudi à la conférence de presse car il était resté sur le terrain d’entraînement pour buter en compagnie de Gonzalo Quesada… De plus Dimitri Yachvili l’a avoué lui même a demi mots: "Il y a un risque pour que je ne bute pas". Bref, tous les indices vont dans le sens de Morgan Parra. Un buteur au moins aussi régulier que le Biarrot.

Les Bleus ont-ils récupéré du choc face aux Anglais ?

Oui, selon leurs dires. Que ce soit les joueurs ou bien le staff ou les préparateurs physiques, tous s’accordent à affirmer que les Bleus n’ont jamais été aussi en forme. Les bienfaits de la préparation ? Nul doute que oui. Le pic de forme est annoncé pour cette demi-finale.