Vaincre ou mourir

Par Rugbyrama
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Grosse pression pour les Anglais. S'ils perdent ce match, ils seront éliminés dès les phases de poule, ce qui serait une première pour un champion du monde en titre. Et s'il suffit d'un nul aux Tonguiens, les sujets de Sa Majesté devront absolument s'imposer pour s'ouvrir la route des quarts.

Malgré ce qu'on pourrait penser, le match est loin d'être gagné d'avance. L'Angleterre est, comment dire, très poussive depuis le début de la compétition. Carrément décevante. A côté de ses pompes. Bref, pas à la hauteur. Le score, très large, de la victoire contre les Samoa la semaine dernière (44-22) ne reflète pas la physionomie du match, très disputé. Même chose pour la rencontre face aux USA (28-10), contre qui le bonus offensif n'a même pas été acquis. Et que dire de la déculottée infligée par les Sud-Africains au Parc des Princes il y a dix jours (36-0)?

Pourtant, les Anglais ont les moyens de venir à bout de leurs adversaires. Parce qu'ils semblent supérieurs devant tout d'abord, mais aussi parce qu'ils possèdent une arme fatale, Jonny Wilkinson, qui fait des merveilles aux côtés du centre Olly Barkley.

La paire, performante contre les Samoa, sera de nouveau associée vendredi au Parc des Princes. Seuls deux changements ont été effectués en fait. Lewis Moody remplace Joe Worsley en troisième ligne aile tandis que Ian Borthwick a été préféré à Simon Shaw en deuxième ligne. La grosse surprise est venue de la première ligne, avec le maintien de Stevens en pilier droit malgré le retour de suspension du capitaine Phil Vickery. L'arrière Jason Robinson, touché à une cuisse contre les Boks, n'est pour sa part toujours pas remis. Une très mauvaise nouvelle, tant il paraissait le seul à pouvoir mener les troupes anglaises vers la révolution...

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