Lensing : "Nous croyons en nous!"

Par Rugbyrama
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Après leur bonne performance contre l'Irlande, les Namibiens abordent le match contre la France avec sérénité. Leur seul objectif, bien faire, comme l'explique le pilier et capitaine namibien Kees Lensing.

Quel est votre objectif pour ce match contre la France ?

Kees Lensing.- Ce que nous voulons principalement, c'est réussir à élever notre niveau de jeu une nouvelle fois. Nous l'avions déjà fait contre l'Irlande dimanche dernier mais il faudra être encore plus performants. Selon moi, le match contre les Français sera plus difficile, au niveau physique notamment. Il faudra être capables de tenir et de leur poser des problèmes.

Votre bonne performance contre l'Irlande vous a sûrement donné confiance…

K.L.- Complètement ! Avant la Coupe du monde, nous avions joué contre l'Afrique du Sud en match de préparation et les joueurs avaient déjà pris un peu de confiance. Contre l'Irlande, ils en ont emmagasiné un peu plus encore. Alors même si nous savons que nous n'avons pas le même niveau que les joueurs professionnels de ces grandes équipes, nous croyons en nous-mêmes. Nous savons tous que ce sera un match très difficile mais nous ne sommes pas complètement satisfaits de notre défaite contre l'Irlande et nous cherchons toujours une victoire. Les joueurs sont dans un état d'esprit très positif et savent qu'ils jouent mieux qu'avant le début du Mondial.

Quelque chose semble avoir changé depuis ce match contre l'Irlande…

K.L.- C'est évident. Ce match était vraiment très positif. Il en ressort beaucoup plus de choses positives que négatives.

Craignez-vous la réaction française après la défaite du match d'ouverture contre l'Argentine ?

K.L.- Je ne pense pas que les Français seront plus difficiles à jouer, plus concentrés ou ce genre de choses. Je crois simplement qu'ils seront plus appliqués sur les secteurs qui ont pêché contre l'Argentine. Ils seront mieux préparés pour ce match. Contre l'Argentine, ils avaient beaucoup de pression et ils arriveront plus "cools" cette fois.

Que pensez-vous du public français, qui vous a ovationné dimanche à Bordeaux à la fin du match ?

K.L.- Les supporters ont été géniaux à Bordeaux. Cela sera différent à Toulouse parce que c'est la France qui va jouer mais je crois qu'ils vont quand même être un peu derrière nous si on fait une bonne performance. Les gens aiment vraiment le rugby ici, ils nous soutiennent beaucoup et je les en remercie.

Ce soutien vous a-t-il aidé à Bordeaux ?

K.L.- Oui, aucun d'entre nous n'avait joué devant un public comme celui de Bordeaux ! Contre la France, ce sera encore mieux parce qu'il y aura 60 000 personnes. Ce sera quelque chose de nouveau pour la plupart d'entre nous. Je crois sincèrement que cet environnement augmente nos performances, de 5 à 10%.

Vous allez rencontrer Frédéric Michalak dimanche, avec qui vous allez jouer l'an prochain aux Natal Sharks. Sera-ce une première ?

K.L.- Oui, je ne l'ai jamais rencontré encore. Je sais pas mal de choses sur lui parce qu'il est connu. Il me tarde de jouer avec lui la saison prochaine parce que c'est un joueur très talentueux qui nous apportera beaucoup aux Sharks. Ce n'est pas le meilleur joueur au pied mais il est très tactique et c'est un formidable ouvreur. Il est très dangereux et il faudra qu'on le surveille de très près dimanche !

Vous êtes incertain pour cette rencontre. Où en êtes-vous ?

K.L.- Je me suis blessé au gros orteil pendant une opposition mardi après-midi. Mais ça va mieux maintenant, je marche normalement. Je vais voir ce que ça va donner ce soir (vendredi soir, NDLR) à l'entraînement. J'espère que ça ira. J'en suis persuadé.

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