Magne en embuscade

Incontournable en 1999 et en 2003, Olivier Magne a perdu de son aura. Sur la pelouse de l'Eden Park comme au Westpack, il a montré que les années n'ont pas eu d'emprise sur lui. Cependant, son jeu d'électron libre n'a pas été à la fête sur la quinzaine.

De retour en sélection après plus d'un an d'absence et un exil peu fructueux chez les London Irish, Magne n'avait que ces deux matchs-là pour prouver. Ce qu'il tenta de faire au mieux. Avec quinze plaquages sur le second test, il a su se montrer efficace.

Dans son rôle de cadre, il a amené au groupe, mais cela devrait être insuffisant pour le rendre indispensable au système de Bernard Laporte qui s'appuie sur la triplette Betsen-Vermeulen-Bonnaire.

Placé en embuscade, l'ancien Clermontois qui entend bien réaliser une dernière danse sous le maillot tricolore mise sur son CV pour se glisser parmi les six troisième ligne retenus pour disputer la Coupe du monde en France.

Mais même s'il était retenu, il faut qu'il se rende à l'évidence que sa place sera avant tout sur le banc.