Bonnaire: "Je me sens bien"

Par Rugbyrama
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Impérial en touche face à l'Irlande, le troisième ligne Julien Bonnaire avoue se sentir enfin dans le rythme de la Coupe du monde. Pour lui, les Bleus peuvent encore améliorer leur jeu, pour atteindre le "match parfait".

N'êtes vous pas déçu quelque part d'avoir manqué le bonus contre l'Irlande?

J.B: On aurait pu le prendre, c'est clair, mais l'essentiel, c'était la victoire. On a été fébriles par moment notamment au début de la rencontre où on n'a pas su sortir correctement de chez nous. On n'a pas été assez patients non plus pour structurer les ballons portés. En seconde période, on a su faire ce qu'il fallait pour les mettre à la faute. Plus le match avançait, moins on doutait.

Revenons sur votre belle performance en touche...

Julien Bonnaire: Mis à part la première, qui n'était pas droite, on a su trouver la place pour bien récupérer les ballons et même leur en prendre quelques unes. On savait qu'il fallait être performant dans ce secteur. Les avants ont fait un très bon boulot, ils ont bien géré. C'est pour cela que j'ai pu négocier de bons ballons. Un grand coup de chapeau au pack qui m'a rendu la tâche plus facile. Personnellement, je me sens bien, mieux que la semaine dernière parce que je n'avais plus rejoué depuis le premier match de préparation.

C'est quand même une surprise de vous voir leur prendre 10 ballons...

J.B: On a beaucoup bossé là-dessus dans la semaine car on savait qu'il fallait les priver de ballons pour gagner. On a les a pressé haut et ils se sont retrouvés sans solution pour enchaîner. Comme c'est une équipe qui joue beaucoup en avançant...

Avez-vous pris du plaisir cette fois?

J.B: Oui. On n'en avait pas pris pendant le match d'ouverture contre l'Argentine et là on s'était dit qu'il ne fallait pas avoir de regret. Même si tout n'a pas été parfait, il y a du mieux et tous les joueurs ont montré de l'envie. On commence à trouver notre rythme. En revanche, on sait que face à des équipes plus solides, il faudra faire le match parfait, en ayant le moins de déchet possible.

Vous imaginez-vous déjà jouer les Blacks?

J.B: Non, pas encore. Il nous reste un match, aux Argentins aussi. Rien n'est fait, il faut simplement prendre cinq points devant la Géorgie et attendre. On n'a pas sorti les calculettes. S'il faut jouer les Blacks, on jouera les Blacks. Quoi qu'il en soit, on devra les battre pour être champions du monde. Maintenant ou après, peu importe, il faudra faire le match parfait.

L'Irlande peut-elle battre l'Argentine selon vous?

J.B: Oui, bien sûr. Si on regarde notre match contre l'Argentine, on n'a pratiquement rien fait de bien et on aurait pu gagner. Après, ça peut aller très vite dans un sens comme dans l'autre mais les Irlandais sont très orgueilleux et ils ont encore une chance de se qualifier. Je suis persuadé qu'ils vont faire le maximum.

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