Marty: "Bien sûr qu'on y pense"

Par Rugbyrama
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Si les Bleus sont focalisés sur leur confrontation avec la Géorgie, ils admettent, à l'image du trois-quarts centre catalan David Marty, avoir un coin de la tête au match Irlande-Argentine. Mais c'est d'abord à eux d'accomplir leur part du travail.

David, vous allez jouer votre troisième match consécutif comme titulaire face à la Géorgie. Vous vous sentez comment?

D.M. : Très bien. Je vous dirais ça dimanche! J'ai joué deux matchs très différents. Contre la Namibie, ça courrait beaucoup, et face aux Irlandais, il y a eu énormément d'engagement. En plus, les deux rencontres se tenaient en cinq jours. Mais ça va, on a eu le temps de bien récupéré avant de préparer la Géorgie. Puis je suis très content d'être titulaire.

Votre spécificité de deuxième centre est un atout majeur pour vous, non?

D.M. : Franchement, non. Je ne crois pas que ça compte vraiment. Tout le monde peut jouer partout. Moi, j'ai déjà joué premier centre en équipe de France. L'important, c'est d'apporter quelque chose à l'équipe, offensivement et défensivement. Après, c'est le choix de l'entraineur, qui décide selon ses propres critères.

Battre la Géorgie, est-ce plus qu'une simple formalité?

D.M. : Pour vous, c'est une formalité. Nous, nous avons préparé cette rencontre comme un match décisif. On sait que les Géorgiens vont répondre présent, dans la conquête, dans les rucks. C'est une équipe en pleine progression. Si on ne fait pas un gros match, on aura des problèmes. Ils sont capables de nous opposer une forte résistance.

Plus encore que face à la Namibie, la patience sera la clé?

D.M. : Nous allons essayer de construire le match, mettre notre jeu en place, prendre les pénalités, pour essayer d'emballer tout ça au moment opportun si on veut prendre le bonus offensif. Il faudra les faire lâcher mentalement, un peu comme nous avons su le faire contre l'Irlande. Mais nous respectons vraiment cette équipe de Géorgie.

Avant de jouer une "petite" équipe, on parle toujours de respect. Concrètement, ça veut dire quoi?

D.M. : Respecter son adversaire, c'est se préparer à faire ce qu'il faut pour le battre et mettre tous les ingrédients nécessaires dans un match de rugby de ce niveau. Ne pas faire les choses à l'envers. Sinon, on déjoue et on le prend de haut. Mais c'est parfois plus facile à dire qu'à faire. L'avantage, c'est que nous n'avons plus aucun droit à l'erreur, donc nous respectons tout le monde. C'était le cas contre les Namibiens, ce sera encore le cas dimanche. Garder les pieds sur terre, ça aide.

Au-delà du duel face aux Géorgiens, vous pensez à la rencontre entre l'Irlande et l'Argentine?

D.M. : Bien sûr qu'on y pense. C'est difficile de faire autrement. De toute façon, nous avons fait tous nos bagages, pour aller à Cardiff ou à Paris. C'est sûr qu'il y a un chemin plus compliqué que l'autre pour aller où nous voulons aller.

Vous croyez vraiment à une victoire irlandaise face aux Pumas?

D.M. : J'ai vu que Brian O'Driscoll avait dit qu'ils allaient prendre tous els risques. Ce sera quatre essais ou rien. Je pense qu'ils n'ont pas le choix s'ils réussir l'exploit contre cette équipe d'Argentine en pleine confiance et en pleine réussite. Les Irlandais peuvent se retrouver, s'ils envoient du jeu, si physiquement ils sont dans le coup et s'ils ne prennent pas un contre assassin en début de match. On fera les comptes dimanche soir. S'il faut aller à Cardiff, on ira.

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