Imhoff: "On doit trouver notre identité"

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Même s'ils sont quasiment éliminés, Juan Imhoff et les Racingmen comptent bien se servir de la réception de Llanelli pour se rassurer dans le jeu.

Comment préparez-vous le match contre les Llanelli Scarlets, une rencontre sans véritable enjeu ?

Juan IMHOFF: Il ne faut pas dire ça ! Je crois que vous me connaissez assez bien pour savoir que je déteste perdre. Même quand on fait des tests physiques et des jeux à l’entraînement, je veux toujours gagner. Ce match contre Llanelli représente beaucoup, car c’est un match de rugby, et de très haut niveau. Il faut respecter les Scarlets, nous respecter nous-même, et je crois que ce sera très dur, mais aussi plaisant à regarder, face à un adversaire qui affiche un très beau jeu.

Tout de même, du fait que le Racing Métro soit quasiment hors-jeu dans cette poule, n’est-ce pas là l’occasion de vous lâcher un peu plus offensivement ?

J.I.: Peut-être de prendre plus de risques, c’est vrai. Je suis conscient nous ne pouvons plus jouer grand-chose dans la compétition, mais cette rencontre va servir à préparer celles qui arrivent en Top 14, et nous devons jouer de la même manière en Coupe d’Europe et en championnat. Il faut que nous arrivions à trouver notre identité. Je ne sais pas encore laquelle, si nous devons jouer au large ou dans l’axe, plus dans les rucks. Ce match doit nous aider à trouver des réponses dans ce sens.

Tous les terrains ne seront pas aussi compliqués que celui d’Oyonnax samedi dernier (6-0)…

J.I.: Ça c’est clair ! À Oyonnax, c’était très dur pour tout le monde, même pour les remplaçants ! Il faudrait trouver une solution tous ensemble, la Ligue, les clubs…pour un rugby plus joli à voir (rires).

Comment expliquez-vous les difficultés offensives chroniques du Racing Métro cette saison ?

J.I.: Beaucoup de joueurs sont arrivés cette année. L’équipe a changé, les entraîneurs aussi avec l’arrivée des deux Laurent (Travers et Labit, ndlr) et du staff technique. Ce dont nous avons vraiment besoin, c’est d’enchaîner les matchs ensemble, d’être réunis le plus de temps possible. Les résultats vont suivre, car la qualité du groupe est réelle. J’y crois et cela fait beaucoup de bien et rassure aussi de voir ce que nous pouvons faire à l’entraînement.

 Je suis heureux à chaque fois que je touche un ballon de rugby 

Les lignes arrières sont-elles les premières visées dans cette période de disette offensive ?

J.I.: C’est plus difficile pour nous car nous devons en permanence nous parler et communiquer. Pour les anglophones, c’est donc évidemment plus dur de parler français, et pour moi aussi ! Je crois que nous arrivons bien à nous comprendre en ce moment, et je reste persuadé que nous allons réussir à trouver les solutions dans le jeu assez rapidement.

Vous êtes toujours très positif et souriant sur les terrains et en dehors. On sent que vous prenez beaucoup de plaisir à exercer votre métier…

J.I.: Je suis venu en France pour jouer au rugby. C’est ma vie ! Ma famille est venue ici pour me voir jouer et pratiquer mon métier. Elle a d’ailleurs été un peu déçue que je ne joue pas ces derniers temps (l’Argentin ne figurait pas sur les quatre dernières feuilles de match du Racing), mais ça ce n’est pas bien grave (rires) ! À chaque fois que je touche un ballon de rugby, peu importe avec qui et comment, je suis heureux. Et tout se passe très bien pour moi au Racing Métro.

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