Fritz : "Une peur positive"

Par Rugbyrama
  • Florian FRITZ - 01.05.2010 - Toulouse
    Florian FRITZ - 01.05.2010 - Toulouse
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Ce samedi, le Stade toulousain devra gagner à l'Aviva Stadium, face au Leinster en demi-finale de H Cup, pour espérer conserver son titre de champion d'Europe. Comme le reconnaît le centre Florian Fritz, la pression est montée crescendo cette semaine... Une pression indispensable pour s'imposer.

Dans quelles dispositions êtes-vous avant cette demi-finale ?

Florian FRITZ : On ressent toujours un peu de pression dans la semaine précédant un tel rendez-vous. Là, tout le monde est très concentré. Voilà pourquoi chacun ressent cette bonne tension qui va monter crescendo jusqu'au coup d'envoi de la rencontre.

Mais le fait d'avoir l'habitude des matchs de haut niveau n'aide-t-il pas à aborder ce genre de rendez-vous ?

F.F. : Si, bien sûr. Toute la saison, nous sommes servis avec les matchs couperets. Cette expérience aide à avoir plus de sérénité mais cette appréhension existe toujours. C'est une bonne peur, une peur positive. Elle est nécessaire pour réaliser ensuite de bonnes performances. Sans cela, on va à l'encontre de déconvenues. Alors comme lors de toute demi-finale, chaque joueur sera à 150% et donnera le maximum. Et le fait d'avoir gagné à l'extérieur, à Anoeta, en quart de finale, ne nous donne pas de confiance supplémentaire.

Être déjà qualifié pour les demies en Top 14 vous a-t-il libéré ?

F.F. : On peut jouer l'esprit plus libre, c'est vrai. Mais même si nous n'avions pas déjà notre demi-finale en poche, nous serions pourtant uniquement concentrés sur ce match de H Cup. Là, disons que le fait d'assurer cette qualification nous a permis de basculer complètement sur la préparation de cette rencontre dès le week-end passé.

Conserver le titre européen est-il l'objectif prioritaire cette saison ?

F.F. : Prioritaire, non. Comme tous les ans, nous avons les moyens d'aller le plus loin possible sur les deux tableaux mais il n'existe pas de priorité. De toute façon, réaliser le doublé n'est pas mission impossible mais quasiment. Toutes les équipes montent actuellement en puissance. Quand on voit comment les clubs français galèrent désormais pour entrer dans les six qualifiés en Top 14, ce serait présomptueux de parler de doublé.

Se qualifier pour la finale de H Cup permettrait tout de même de faire le plein de confiance...

F.F. : Cela peut aider à garder le rythme et à lancer le sprint final. Mais cela peut aussi mettre la tête au fond... Il n'y a pas de règle. Sur le papier, la qualification pour les demies de Top 14 nous permet d'avoir un parcours favorable mais cela ne veut rien dire dans les faits.

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