Chouly : "Nous n’avons plus le choix"

Par Rugbyrama
  • Damien Chouly Perpignan 2008-2009
    Damien Chouly Perpignan 2008-2009
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Après deux mois d'absence, le Perpignanais Damien Chouly a repris la compétition vendredi lors de la victoire sur Trévise (34-6). Le troisième ligne a retrouvé des sensations à l'occasion du dernier match européen des champions de France cette saison qui vont maintenant se concentrer sur le Top 14.

Quel était le mot d’ordre pour l’Usap avant de recevoir Trévise ?

Damien CHOULY : Préparer la réception de Bourgoin qui vient à Aimé-Giral jeudi soir. Comme ce match contre les Italiens était dépourvu d’enjeu, nous voulions réaliser une bonne prestation et retrouver des repères ensemble. Je pense que nous y sommes parvenus.

Quels enseignements devez-vous retenir de cette campagne européenne ratée ?

D.C. : Nous retiendrons que cette compétition ne donne pas le droit à la moindre erreur. Une seule défaite peut suffire à compromettre les chances de qualification. Le premier match perdu à Trévise nous a mis dedans. Nous ne l’avions pas pris comme il le fallait et nous l’avons payé. En H Cup, l’arbitrage est différent, mais nous ne devons pas nous cacher derrière ce paramètre. Chaque rencontre de Coupe d’Europe comporte un très gros enjeu, avec une pression particulière. Il faut arriver prêt au bon moment.

Cela signifie-t-il que, pour le moment, l’Usap n’a pas les moyens de lutter sur les deux tableaux, H Cup et Top 14 ?

D.C. : Je crois que ce n’est pas simple pour nous mais ça ne l’est pas non plus pour les autres équipes françaises. Nous avons quand même démontré que nous avons une belle profondeur d’effectif, notamment lors de ce match au Munster, disputé avec beaucoup de jeunes. Nous devrions avoir les moyens de batailler à la fois pour accéder aux quarts de finale de la H Cup et à la phase finale du championnat…

Cette élimination n’est-elle pas finalement aussi un mal pour un bien ? Vous allez pouvoir vous consacrer pleinement au championnat…

D.C. : De toute façon, nous n’avons plus le choix. Il ne nous reste que ça. Nous allons nous concentrer sur la fin du championnat, où nous allons avoir aussi plus de pression puisque nous n’aurons plus que lui à jouer.

Est-ce une deuxième saison qui commence pour Perpignan ?

D.C. : Plus qu’un nouveau départ, je parlerai de sprint final. Or, un calendrier assez costaud nous attend. Nous devrons aller à Clermont, recevoir le Stade français et Biarritz. J’espère que cette dernière quinzaine de Coupe d’Europe nous aura permis de retrouver la forme. Nous aimerions nous qualifier au plus vite, comme la saison dernière, pour pouvoir préparer sereinement la phase finale. Mais cela va être très serré pour une place dans les six premiers.

Jeudi, vous affronterez Bourgoin. Un mot sur cet adversaire ?

D.C. : C’est une équipe qui a beaucoup de qualités, qui semble aussi avoir su retrouver une force collective après un départ un peu délicat. Nous n’oublions pas que nous avions perdu le match aller. Ce sera une rencontre sans doute compliquée parce que le CSBJ a également besoin de points. Bourgoin va venir chez nous pour batailler.

Vous avez repris contre Trévise, après deux mois d’absence. Physiquement, où en êtes-vous ?

D.C. : J’ai joué vingt-cinq minutes et je n’ai ressenti aucune douleur au genou. C’est très bon signe. Il me reste maintenant à retrouver le rythme.

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