Toulouse ira à Cardiff

Toulouse ira à Cardiff pour disputer son quart de finale. Avec vingt points au compteur, le Stade toulousain arrache le dernier billet qualificatif pour la phase finale. Sans parler d'échec, ce voyage au pays de Galles le week-end du 11 avril est une déception. En effet, déjà qualifiés avant le début du match grâce à l'exploit de Castres face aux Wasps (21-15), les hommes de Guy Novès pouvaient prétendre disputer leur quart de finale au Stadium en cas de succès ce dimanche à Bath. Mais ils ont dû se contenter d'un match nul (3-3). La faute au bourbier anglais. Disputé sur un terrain détrempé par une averse de grêle quelques minutes avant le coup d'envoi et par une pluie violente durant le premier acte, ce match n'a pas été un sommet de jeu.

Incapables d'accélérer en raison d'appuis difficiles, les acteurs de la rencontre se sont concentrés sur le jeu dans l'axe autour des avants et sur la pression à exercer à la réception des incessantes chandelles. En première période, les Toulousains dominaient les débats dans ce rugby économique et le pied de Jean-Baptiste Elissalde aurait dû faire la différence. C'était sans compter sur une faillite inhabituelle du buteur stadiste peu aidé par un vent capricieux et le terrain boueux. Il ne trouvait la cible qu'une seule fois lors de ses six tentatives. Un véritable cauchemar pour l'ouvreur français qui n'arrivait pas à concrétiser la domination de ses avants (et notamment en mêlée fermée pendant la première période).

En ayant résolu leurs problèmes en mêlée à la pause, les Anglais arrivaient à équilibrer les débats. Le temps filait, la fatigue s'amplifiait, les acteurs se tendaient, le jeu était définitivement absent et la dernière demi-heure de la rencontre se résumait à un échange cordial de coups de pied. Chaque équipe espérait la bévue adverse... sans succès. Aucun point n'était marqué malgré cinq bonnes minutes anglaises en toute fin de rencontre.

Un match à oublier. L'histoire se souviendra que Toulouse reste le seul représentant tricolore dans cette Coupe d'Europe. En arrachant cette huitième et dernière place qualificative, les finalistes malheureux de 2008 évitent une grande désillusion au rugby français.