Sanction confirmée pour Tincu

Malgré les soutiens de Provale, de la LNR et de Jean-Pierre Lux, président de l'ERC, le talonneur roumain de l'Usap Marius Tincu a vu sa sanction de 18 semaines de suspension confirmée par une commission d'appel indépendante. Lors du match perdu aux Ospreys par l'Usap, 15-9, le 10 octobre dernier, les deux avants Tincu et James se sont accrochés. Aucune image n'a pu être apportée pour prouver les accusations de fourchette qui pèsent sur les épaules de Tincu.

La commission de discipline en première instance a décidé une suspension de 18 semaines, confirmée donc ce vendredi par la commission d'appel qui avait pourtant mis sa décision en délibération pendant 48 heures. De son côté, le pilier des Ospreys James s'est vu retirer sa licence pour une semaine. Tincu n'a pu apporter les éléments nécessaires puor démontrer que la première sanction n'était pas justifiée.

Il y a huit jours, lors de l'annonce initiale de la sanction, l'émoi provoqué avait été très fort en Catalogne. Sur le coup, Jacques Brunel, entraîneur de l'Usap, avait même menacé de boycotter la compétition européenne si la sanction venait à être confirmée en appel. Le président Paul Goze avait pour sa part tenu à minimiser cette réaction.

"Mascarade de jugement"

Pour autant dès la sortie de la commission d'appel mercredi dernier à Dublin, le président catalan ne se montrait pas optimiste. "L'ambiance était excellente, on a eu le sentiment d'être entendu, mais avec l'ERC, c'est toujours comme ça. On espère seulement être arrivé à leur faire admettre l'innocence de Marius", déclarait de son côté l'avocat du club Pierre Becque jeudi à L'Indépendant.

La "mascarade de jugement" évoquée par l'Usap il y a deux semaines n'a pas été démentie, ni même amoindrie. En attendant, Marius Tincu devra assister des tribunes au match Perpignan-Biarritz de samedi soir.