Poitrenaud: "Remettre de l'ordre"

Comment s'est passé la séance vidéo de lundi?

Clément Poitrenaud : Nous avons cherché à voir là où nous avions failli face à Glasgow. Mais nous avons tout fait pour évacuer le plus vite possible la frustration. Nous ne pouvions pas rester dessus longtemps. Nous avons regardé les séquences qui mettent en avant

Quel constat tirez-vous de cet échec?

C. P. : Notamment que sur les essais de Glasgow, nous avons tous failli collectivement, il n'y en avait pas un pour rattraper les bourdes de l'autre. Mais nous n'allons pas changer de fonctionnement pour autant. Un fonctionnement qui nous a quand même permis de remporter quinze matchs de suite. Seulement, face à Glasgow, nous n'avons pas mis l'investissement nécessaire à la Coupe d'Europe. Nous n'allons pas tout révolutionner pour autant. La remise en question a eu lieu et nous préparons un énorme défi. Nous nous sommes mis tous seuls le couteau sous la gorge. A nous de faire en sorte de l'enlever.

Que s'est-il passé?

C. P.: Nous avons abordé ce match comme un match lambda. Nous avons une chance de rattraper cette erreur et nous allons tout faire pour défendre le maillot du Stade toulousain. Ce genre de faux pas peut s'expliquer par le manque d'expérience, mais ce n'est pas notre cas... Nous avons une expérience à faire valoir.

Du coup, comment abordez-vous ce match à Bath?

C. P. : Ce serait vraiment très dommage de s'arrêter maintenant. Il est possible de pardonner une erreur technique ou individuelle. Plus difficilement un manque d'engagement. Pour Bath, nous allons donc dans un premier temps remettre les choses dans l'ordre et tenter de sortir une entame la plus aboutie possible. Nous avons hâtes d'y être. Tout le monde a été très concerné tout au long des entraînements de la semaine.

Quelles sont leurs faiblesses?

C. P. : Bath a un jeu quelque peu similaire à celui du Stade toulousain. Nous avons un peu la même manière de jouer. C'est donc l'équipe la plus sérieuse et celle qui aura la plus grosse volonté qui devrait s'en sortir.

Glasgow était-ce un mal pour un bien?

C. P. : Ce qui est sûr, c'est que c'est dans ce genre de match qu'on se forge un mental pour aller chercher des titres. Ce genre de rendez-vous apporte de l'expérience et du vécu à un groupe. Si nous nous en sortons, alors oui, ce sera un mal pour un bien.