Pas de miracle

Par Rugbyrama
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En s'inclinant à Sale 17-26 après une deuxième mi-temps durant laquelle il n'a pas inscrit le moindre point, Clermont a définitivement perdu tout espoir de qualification en quart de finale. Les Auvergnats payent leur indiscipline et un deuxième acte manqu

Clermont a cru pendant quarante minutes à un improbable exploit. Mais au terme d'une deuxième période à sens unique, les Sharks ont mis un point d'honneur à remporter le dernier match européen de Philippe Saint-André à la tête de l'équipe de Sale. Une rencontre très agréable entre une formation anglaise éliminée et une ASMCA condamnée à la victoire bonifiée pour un garder un mince espoir de qualification. Les deux équipes avaient donc décidé de se faire plaisir pour leur dernière apparition sur la scène continentale. Grâce au talent de Peel, McAlister, Tait d'un côté et celui de Floch et Nalaga pour les Auvergnats, cette rencontre a souvent frôlé le spectaculaire avec une belle empoignade aussi au niveau des avants. Privilégiant le jeu, les acteurs ont su imposer un rythme intéressant.

En première période, le duo d'équilibristes français prenait le dessus sur la défense locale et permettait à l'ASMCA de mener 17 à 13 à la pause grâce à un essai de Thomas Combezou qui se retrouvait à la conclusion d'un contre initié par Anthony Floch (26e). Quelques minutes après, c'est Napolioni Nalaga qui réalisait un superbe numéro sur son aile pour aplatir un essai venu d'ailleurs (33e). A la pause, les Clermontois pouvaient encore croire à un miracle. C'était sans compter sur la réaction des locaux.

Les hommes de Philippe Saint-André réalisaient une deuxième période de meilleure qualité avec un Luke McAlister intenable. L'ouvreur All Black trouvait de l'espace dans une défense visiteuse privée de Thomas Combezou pendant dix minutes suite à un carton jaune pour un plaquage dangereux. En multipliant les temps de jeu, les Anglais finissaient par faire éclater le système défensif clermontois. Dwayne Peel (66e) puis David Tait (73e) passaient la ligne et ruinaient les derniers espoirs français. Clermont, privé de munitions pendant le deuxième acte et incapable de trouver des solutions, s'inclinait finalement logiquement.

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