Urios : "Avec cet état d'esprit, nous gagnerons des matches"

Par Rugbyrama
  • Christophe Urios (manager du Castres olympique)
    Christophe Urios (manager du Castres olympique)
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CHAMPIONS CUP - Satisfait de la prestation du Castres olympique face au Munster (match nul 17-17), Christophe Urios constate une montée en puissance de ses joueurs. L'entraîneur tarnais attend maintenant des confirmations.

Après une telle débauche d'énergie, c'est un match nul frustrant...

Christophe Urios : C'est laborieux, à l'image de notre début de saison. Sans parvenir à tout maîtriser, nous avons joué et nous nous sommes battus en équipe. Il nous manque que la victoire. En première mi-temps nous étions partagés entre jouer et occuper le terrain : nous aurions davantage pu aller jouer chez eux. En deuxième mi-temps, nous avons bien contrôlé avec le vent contre. Il ne faut pas perdre espoir.

Ce n'est donc pas une contre-performance à vos yeux ?

C.U. : Pas au regard de la prestation que l'on a réalisée. Quand je fais un parallèle avec notre "petit match" sur la pelouse de Brive, je me dis que ce n'est pas la même équipe. Mais évidemment, le vestiaire était déçu parce que nous avions envie de gagner ce match et que nous nous sommes donnés les moyens d'y parvenir.

La dernière faute ? C'est une blague. Cela nous laisse un goût amer...

Il y a eu beaucoup de décisions litigieuses en votre défaveur...

C.U. : L'arbitrage n'a pas été très inspiré. Pourtant cet arbitre est loin d'être mauvais. Je ne comprends pas pourquoi qu'il n'accorde pas au moins un essai de pénalité en première mi-temps. Je ne comprends pas non plus pourquoi il ne demande pas la vidéo sur un "deux contre un" d'école joué en bout de ligne. Concernant la dernière faute c'est une blague. Cela nous laisse un goût amer.

Ce match peut-il constituer un point de départ ?

C.U. : Quand je compare le match contre Clermont et la prestation contre Brive, je me dis que ce n'est pas possible. J’espère que nous serons désormais capables de maintenir ce niveau d'intensité. Il faut que l'on arrive à être réguliers et à se sacrifier pour l'équipe. Il faut surtout arrêter de se regarder le nombril. Les matches nous les gagnerons si nous conservons cet état d'esprit. Si chacun pense qu'il peut sauver la patrie nous n'y arriverons pas.

Propos recueillis par Johan Cailleux, envoyé spécial

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