L'antisèche: S'il veut soulever le trophée, le Racing devra en faire encore plus

  • Francois Van der Merwe et Johan Goosen (Racing 92) - 24 avril 2016
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  • La déception des joueurs de Leicester - 24 avril 2016
    La déception des joueurs de Leicester - 24 avril 2016
  • Maxime Machenaud et Dan Carter (Racing 92) face à Leicester - 24 avril 2016
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  • Dan Carter (Racing 92) - 24 avril 2016
    Dan Carter (Racing 92) - 24 avril 2016
Publié le Mis à jour
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CHAMPIONS CUP - Si le Racing a parfaitement maîtrisé sa demi-finale face à Leicester (16-19), les Saracens seront un tout autre adversaire en finale. Dans le sillage des Masoe, Carter ou Machenaud, excellents ce dimanche, les Ciel et Blanc devront encore élever leur niveau pour créer l'exploit à Lyon.

Le jeu : un match pauvre techniquement

Honnêtement, on s'attendait à mieux pour une demi-finale de Coupe d'Europe... Le combat a été très intense mais la qualité technique du match, elle, relativement faible. Une rencontre entachée de très nombreuses fautes de mains que les Racingmen ont parfaitement entamée en marquant par Machenaud dès la 3e minute. En prenant le score aussi vite, les Franciliens ont obligé Leicester à mettre la main sur le ballon. Maladroits et même méconnaissables, les Anglais ont alors plutôt dominé sans jamais vraiment se montrer dangereux...

La déception des joueurs de Leicester - 24 avril 2016
La déception des joueurs de Leicester - 24 avril 2016

Comme en quart contre Toulon, la meilleure défense de la compétition a tenu bon. Jusqu'à cet essai de Veainu à une minute du terme. Pas suffisant pour empêcher ce solide Racing de rejoindre les Saracens en finale.

Les joueurs : Masoe ce guerrier, une charnière maître de son sujet

18 plaquages, un impact physique monstrueux et une activité débordante... Chris Masoe a sorti un match de titan ! Auteur d'un essai dès l'entame de la partie, Maxime Machenaud ne s'en est pas contenté. Le demi de mêlée du XV de France a gagné ses duels, créé des brèches et parfaitement géré l'évènement avec son complice Dan Carter.

Francis #Deltéral : "Je ne sais pas s'il y a un équivalent aujourd'hui en Europe de la paire Machenaud-Carter" @racing92

— INFOSPORT+ (@infosportplus) April 24, 2016

L'ouvreur néo-zélandais a fait du bien au Racing par son calme et la qualité de son jeu au pied. Mais aussi en défense (14 plaquages). Grosses prestations de Luke Charteris et Wenceslas Lauret. Eddy Ben Arous, pénalisé 5 fois, a lui beaucoup souffert. A Leicester, Telusa Veainu - récompensé en fin de match - s'est montré le plus dangereux avec notamment 7 défenseurs battus alors que Manu Tuilagi a déçu.

Maxime Machenaud et Dan Carter (Racing 92) face à Leicester - 24 avril 2016
Maxime Machenaud et Dan Carter (Racing 92) face à Leicester - 24 avril 2016

Ce qui aurait pu tout changer : que l'on voit le Leicester des quarts de finale

Sur cette demi-finale, Leicester n'a vraiment pas montré grand chose. 22 ballons perdus et une domination totalement stérile, les Anglais ont fait le jeu du Racing, pas plus inquiété que cela... Seule la mêlée anglaise a causé du tort aux Ciel et Blanc. Rien à voir avec la très belle impression laissée par les Tigers en quart contre le Stade français.

Le tweet qui confirme cette impression

Méconnaissable Leicester entre le quart et la demie #LEIR92

— Wilfried Templier (@WilTemplier) April 24, 2016

La stat : 19-16

Le Racing s'est qualifié pour sa première finale européenne en battant Leicester en demie sur l'exact même score que Toulon en quart. Assez rare pour être souligné !

La décla : Dan Carter (ouvreur du Racing 92)

Ce sera un match énorme face aux Saracens

La question : le Racing peut-il le faire ?

Cette affiche Saracens - Racing fait saliver. Elle était même plutôt attendue depuis le début de la compétition et la démonstration des deux formations en phase de poules. La force des joueurs de Travers et Labit, et même leur marque de fabrique, c'est la sobriété. Une équipe capable de longtemps subir sans jamais lâcher le moindre centimètre de terrain avant de sortir de son camp avec une facilité déconcertante. C'est très propre.

Dan Carter (Racing 92) - 24 avril 2016
Dan Carter (Racing 92) - 24 avril 2016

Mais les Saracens, invaincus, c'est peut-être encore un cran au-dessus... Si le Racing a des soucis en mêlée fermée ou peut manquer de créativité offensive, les Sarries sont eux certainement plus complets. Un équipe qui était en demi-finale pour la quatrième fois d'affilée maîtrise forcément son sujet sur le bout des doigts. Pour se montrer à la hauteur de l'évènement à Lyon et succéder à Toulon, les Franciliens devront encore hausser leur niveau d'un cran. N'ayons pas peur de le dire !

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