Gabrillagues promet avant la réception de Leicester: "On va aller au charbon !"

  • Paul Gabrillagues, le deuxième ligne du Stade français
    Paul Gabrillagues, le deuxième ligne du Stade français
  • Paul Gabrillagues (Stade français) tente de passer en force contre le Munster
    Paul Gabrillagues (Stade français) tente de passer en force contre le Munster
  • Paul Gabrillagues dans les airs - Castres Stade français - 4 août 2014
    Paul Gabrillagues dans les airs - Castres Stade français - 4 août 2014
Publié le Mis à jour
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COUPE D'EUROPE - Dimanche (14 heures), le Stade français joue son avenir en Champions Cup face aux Tigres de Leicester. Mais pour espérer terminer dans les meilleurs deuxièmes, le club parisien devra "aller au charbon" et sans doute décrocher une victoire bonifiée.

Le 15 août 2014, Paul Gabrillagues (22 ans, 1,99m, 110kg) disputait son premier match chez les Pros, avec son pote Mathieu Ugena, face au Castre olympique (victoire 25-22). Le jeune Gabrillagues avait alors envie de tout casser. Et c’est chose faite. Depuis dix-huit mois, le deuxième ligne parisien a discrètement tiré son épingle du jeu aux côtés des Pascal Papé, Alexandre Flanquart, Hugh Pyle et Gerhard Mostert. Sous ses airs réservés et souriants, Paul Gabrillagues est souvent le premier à ferrailler dans les rucks. Dimanche, face aux Tigres de Leicester, l’ancien joueur du P.U.C est bien décidé à aller au charbon pour hisser le Stade français vers les quarts de finale de la Champions Cup.

Les anciens parlent beaucoup de l’importance de cette Champions Cup. Et la nouvelle génération ?

Paul GABRILLAGUES: On a connu le Challenge Européen alors forcément on veut jouer cette Champions Cup. Quand on était petit, quand on regardait le Stade français à la TV, c’était la grosse Coupe d’Europe. Pour nous, les jeunes, c’est formateur de jouer cette compétition. La pression est différente. Il y a un gros rythme. J’avais joué le match à Leicester. C’est solide et ça joue pas mal. La moindre faute ne pardonne pas.

Que s’est-il passé lors de cette défaite au Munster (26-13) ?

P.G: On fait un énorme match à la maison. On gagne à 14. Et puis on perd là-bas. C’est toujours un contexte particulier au Limerick. On prend un essai avant et après la mi-temps. Oh, ça "fout les boules" (sic) ! Ça "fout les boules" mais c’est comme ça. On s’attendait à un gros match. La presse irlandaise n’avait pas été tendre avec l’équipe du Munster. Mais ce sont de petits faits de jeu qui font basculer la rencontre. Derrière, il y a 25 000 personnes qui poussent et donnent confiance au Munster.

Paul Gabrillagues (Stade français) tente de passer en force contre le Munster
Paul Gabrillagues (Stade français) tente de passer en force contre le Munster
La défaite au Munster, ça fout les boules

Mais au moment d’affronter Leicester, vous n’avez pas peur d’avoir à nouveau perdu de la confiance ?

P.G: (il coupe). Ah non mais là on va aller au charbon ! C’est peut-être le dernier match de la Coupe d’Europe. Il faut gagner. On va y aller ! C’est l’un des matches les plus importants de la saison. La qualification en quart de finale de la Champions Cup fait partie des objectifs du club. On verra s’il nous faut quatre points ou le bonus offensif. On sortira la calculatrice plus tard.

En interne, comment expliquez-vous cette inconstance depuis le début de la saison ?

P.G: On aimerait faire des matches aboutis mais c’est dur à expliquer. On rentre sur le terrain en se disant qu’on va y aller à fond. Mais cette année, il y a certains détails qui plombent nos résultats. Mais très sincèrement, je ne pourrais pas l’expliquer.

Est-ce que vous avez été perturbés par cette semaine où vous n’avez pas pu vous entraîner normalement en raison des conditions climatiques ?

P.G: C’est dans la tête. Qu’un entraînement soit sauté ou pas, ça ne va pas changer grand chose. Le vrai rendez-vous, c’est dimanche !

Paul Gabrillagues dans les airs - Castres Stade français - 4 août 2014
Paul Gabrillagues dans les airs - Castres Stade français - 4 août 2014
J’espère que nos supporters vont mettre le feu et qu’on va assurer

On attend également beaucoup de vos supporters à Jean-Bouin pour vous transcender…

P.G: Déjà, contre le Munster, ça avait bien crié. Pour la Coupe d’Europe, on sent que ça pousse à Jean-Bouin. Les gens sont vraiment derrière nous. J’espère que nos supporters vont mettre le feu, que les chants vont retentir, que ça va faire du bruit. Et nous, qu’on va assurer. Quand l’ambiance transcende les joueurs, tu as encore plus envie de t’y filer.

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