Belie: "Personne ne veut galvauder le Challenge à l'Aviron"

Par Rugbyrama
  • Mathieu BELIE - Bayonne Stade français - 2 aout 2013
    Mathieu BELIE - Bayonne Stade français - 2 aout 2013
Publié le Mis à jour
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De retour depuis deux semaines après une blessure contractée dès la première journée de championnat, le demi de mêlée de l’Aviron bayonnais, Mathieu Belie, déborde d’envie. Il évoque le défi des Wasps, que l’Aviron s’apprête à défier.

Vous avez largement disposé de Grenoble, la semaine dernière. On imagine qu’il est agréable d’inscrire autant d’essais en une rencontre alors que vous vivez un début de saison mitigé en championnat...

Mathieu BELIE: Oui, c’est très agréable en effet. Mais il faut relativiser ce résultat. En Coupe d’Europe, l’arbitrage est très différent, il laisse moins jouer. Et puis il faut reconnaître que Grenoble avait largement fait tourner son effectif, pas nous. Cette performance doit donc être nuancée. Nous nous attendons à une toute autre opposition à Londres.

Les Wasps se sont également imposés avec le bonus offensif. Le match serait-il déjà décisif ?

M.B.: Effectivement, nous nous rendons à Londres avec l’envie de faire un résultat. Personne, à l’Aviron, ne veut galvauder cette compétition, ni les joueurs, ni les entraîneurs. Nous voulons aller le plus loin possible. Par ailleurs, cette compétition nous permet de mettre des choses en place, dans un contexte où nous avons un peu moins de pression.

Je retrouve mes sensations

Une défaite en Angleterre signifierait-elle la fin de l’aventure européenne ?

M.B.: Non, car les Wasps devront venir à Jean-Dauger, puis iront à Lesdiguières... la compétition sera encore loin d’être finie. Mais il est certain que dans l’optique de la réception en quart, une victoire chez les Wasps est essentielle.

Que savez-vous d’eux ?

M.B.: Ce ne sont plus les Wasps qui atteignaient chaque année les phases finales de la H Cup. Pour autant, c’est une équipe complète, dense, et joueuse. Nous nous attendons à une rencontre très délicate. Et puis ce sont des Anglais. Avec eux, tant que l’arbitre n’a pas sifflé, on ne sait jamais ce qui peut se produire.

A titre personnel, voilà deux semaines que vous avez fait votre retour, comment vous sentez-vous ?

M.B.: Très bien ! J’ai encore quelques douleurs à l’épaule, mais ça va. Je retrouve bien mes sensations, et physiquement je me sens bien. J’ai bien travaillé avec les préparateurs physiques pendant ma convalescence. Ce fut très dur de me blesser dès la première journée de championnat. Mais je suis ravi d’être revenu en six semaines. J’avais vraiment faim de revenir.

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