Atonio : "Ça va être un truc de fou"

  • Uini Atonio (La Rochelle)
    Uini Atonio (La Rochelle)
  • Gabriel Lacroix (La Rochelle) - décembre 2016
    Gabriel Lacroix (La Rochelle) - décembre 2016
  • Kini Murimurivalu (La Rochelle) - mars 2017
    Kini Murimurivalu (La Rochelle) - mars 2017
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CHALLENGE CUP - À La Rochelle respectivement depuis 6 et 5 ans, les internationaux Uini Atonio et Kini Murimurivalu s’apprêtent à vivre un grand moment, samedi, avec la demi-finale de Challenge européen à domicile contre Gloucester.

Une demi-finale de Coupe d’Europe à la maison, c’est le second temps fort de votre carrière rochelaise après la finale de Pro D2 en mai 2014 ?

Uini ATONIO : Oui, je crois. Même si en Pro D2, on n’avait rien gagné. On était toujours deuxième après la finale. C’est une occasion énorme, pas que pour nous, pour le club, la ville. Oui, ça va être un truc de fou.

Kini MURIMURIVALU : C’est la première fois que La Rochelle est en demi-finale. Ça va être un match différent de ceux des rencontres de poule. Le fait que ce soit une première est une motivation pour l’équipe, on se doit de saisir cette chance pour gagner.

Gabriel Lacroix (La Rochelle) - décembre 2016
Gabriel Lacroix (La Rochelle) - décembre 2016

Gloucester, c’est un adversaire que vous affrontez pour la troisième fois cette saison.

U.A : Déjà, ce n’est pas une équipe française, on ne se prépare pas comme si on allait à Pau. C’est une équipe qui propose beaucoup de jeu, qui fonctionne bien en défense. Il faut s’adapter à ça. Là-bas, on ne s’était pas adaptés et on avait pris 40 points dans la gueule (35-14, le 8 décembre, Ndlr). Ils ont progressé par rapport à la dernière fois, ils vont venir ici pour faire un coup. Dans la tête, tu sais que si tu perds celle-là, c’est fini.

K.M : Oui, celui-ci est spécial en fonction de si on gagne, si on perd. L'atmosphère et le sentiment de jouer une demi-finale font qu’on est à un autre niveau. Physiquement, ça va être dur.

L'atmosphère et le sentiment de jouer une demi-finale font qu’on est à un autre niveau (Murimurivalu)

Comment s’y prépare-t-on ?

U.A : J’essaie de le préparer plus mentalement. Faire un peu plus de muscu ou de vélo, c’est non. On fait un peu plus de bains chauds, bains froids. On mange mieux. Les petites choses en dehors du rugby, c’est ça qui peut changer. On s’entraîne toute l’année, on connaît les combinaisons depuis juillet 2016. Du coup, ce n’est pas la peine de recommencer.

K.M : Mentalement, physiquement et spirituellement. La semaine dernière, on a perdu à Lyon mais nous devons l’oublier pour se concentrer sur Gloucester car plus rien ne peut changer. Personne ne veut perdre, ni La Rochelle, ni Gloucester.

Kini Murimurivalu (La Rochelle) - mars 2017
Kini Murimurivalu (La Rochelle) - mars 2017

Vous recevez Gloucester à Marcel-Deflandre. C’est un sacré avantage.

U.A : On est chez nous avec 15 000 personnes. On ne prend pas l’avion pour aller là-bas, on ne prend pas le bus. C’est génial.

K.M : Peut-être pour nous mais Gloucester viendra pour nous battre.

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