"Match fou", "vraies émotions", "moment spécial"... 5 déclas de Grenoblois très fiers

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  • Mahamadou Diaby (Grenoble) face au Connacht - 9 avril 2016
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Publié le Mis à jour
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CHALLENGE CUP - Grâce à un drop de Jonathan Wisniewski à quatre minutes de la fin, Grenoble s’est offert la première demi-finale européenne de son histoire en l’emportant face au Connacht (33-32) samedi soir. Les Isérois savouraient après ce succès dans un match où ils ont été menés de 16 points en première période. Dans deux semaines à Londres, ils joueront une place en finale.

Pendant plus de 70 minutes, on a cru que l’aventure européenne de Grenoble allait prendre fin au stade des quarts de finale face à un Connacht réaliste et opportuniste avec une ligne de trois-quarts redoutable, sanctionnant les erreurs du FCG. Un FCG qui a su renverser le cours de la partie grâce notamment à son ouvreur Jonathan Wisniewski, homme du match avec 23 points inscrits dont le drop victorieux à la 76e minute.

Ce que j’ai surtout en tête, c’est le caractère dont on a fait preuve, le tempérament qu’on a mis pour revenir à chaque fois dans le match et le courage. Je suis très heureux d’avoir eu cette réussite parce qu’elle vient récompenser tous les efforts de l’équipe. Au-delà de tout le négatif qu’il y a pu avoir, le plus important c’est que notre aventure européenne continue. On est bourrés de confiance et ça c’est génial. Il faut continuer à garder ce tempérament, à capitaliser sur des matches comme ça qui font du bien au moral, au groupe. Il faut avoir encore plus faim en sortant d'une soirée comme celle-là. (Jonathan Wisniewski)

Jonathan Wisniewski (Grenoble) face au Connacht - 9 avril 2016
Jonathan Wisniewski (Grenoble) face au Connacht - 9 avril 2016

Le capitaine du FCG Ben Hand se dit vraiment fier de l’équipe, qui a su aller chercher cette qualification. Le deuxième ligne australien va vivre la première demi-finale de sa carrière face aux Harlequins.

Je suis fier du caractère qu’on a montré durant les dix dernières minutes, c’était énorme. C’est un signe de maturité dans le groupe. Je suis vraiment fier du groupe ce soir (samedi), vraiment content. C’était une soirée historique pour le club. J’espère que tout le monde ici s’en rappellera. C’était vraiment un bon match dans une ambiance folle avec aussi les supporters du Connacht. Pour moi, alors que c’est presque la fin de ma carrière, bientôt 34 ans, c’est ma première demi-finale dans le rugby professionnel. C’est un moment énorme, spécial. (Ben Hand)

Revenu à Grenoble après deux saisons à Montpellier, l’ailier Lucas Dupont, auteur d’un essai en deuxième période, situe cette victoire en quart de finale de Challenge Cup parmi ses meilleurs souvenirs collectifs.

Ce sont des bons moments de vie, des vraies émotions, un vrai plaisir qu’on prend. J’ai vécu des beaux matches à Grenoble. La montée (en Top 14) c’était beau, les premiers matches au Stade des Alpes c’était beau, la victoire à la fin contre Toulon était belle. Là, ça fait partie de ces victoires qui marquent une carrière, franchement. (Lucas Dupont)

La joie des joueurs de Grenoble, qualifiés pour les demies - 9 avril 2016
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Pour le trois-quarts centre Chris Farrell, cette rencontre était forcément particulière face à ses compatriotes irlandais. Même s’il reconnaît que c’est un peu spécial d’avoir gagné contre des Irlandais, il est heureux d’avoir participé à ce moment historique pour le FCG.

C’était vraiment un match fou. Le point le plus positif est qu’on est resté ensemble, on a trouvé les solutions pour gagner ce match. On a construit des temps de jeu. L’année dernière, on aurait perdu ce match. La mentalité est plus positive, on est plus ensemble. On a travaillé très dur pour marquer, eux ont marqué au bout de deux ou trois temps de jeu. On va essayer d’améliorer notre défense. (Chris Farrell)

Mahamadou Diaby (Grenoble) face au Connacht - 9 avril 2016
Mahamadou Diaby (Grenoble) face au Connacht - 9 avril 2016

Fabrice Landreau souligne lui aussi le caractère dont a fait preuve son groupe pour revenir au score puis se qualifier. En demi-finale, les Grenoblois seront outsiders face aux Harlequins, mais le directeur sportif du FCG croit l’exploit possible.

Une impression après ce match est de se dire: mais où sont-ils allé chercher cette victoire ? Avec les tripes, le cœur, avec de l’audace. Ils n’ont jamais renoncé. Ça fait du bien pour la confiance, pour le groupe. Être mené 19-3, puis 29-16 et être capable malgré tout de remporter ce match-là, hyper serré, ça prouve que Grenoble a encore envie de continuer l’aventure, d’aller un petit peu plus loin et pourquoi pas, même si les Harlequins sont favoris, réussir un exploit au Stoop ? On va aller à Londres la tête heureuse, pleine de rêves et on va essayer de faire un bon match là-bas, jouer un bon rugby. C’est une demi-finale, c’est quelque chose d’historique pour ce club qui a plus de 100 ans. Tout ce squad qui est là cette saison va écrire encore un beau chapitre de l’histoire du club. Moi, je suis très symbole. Ça, ce sont des choses qui me marquent et qui sont importantes. (Fabrice Landreau)

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