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Top 14 - "On est en train de battre des records", démontre Didier Lacroix, président du Stade toulousain

  • Didier Lacroix, président du Stade toulousain.
    Didier Lacroix, président du Stade toulousain. Icon Sport - Anthony Dibon
Publié le Mis à jour
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Didier Lacroix, président du Stade toulousain, confirme que le rugby, et notamment son club, ont le vent en poupe avec des chiffres records en termes de billetterie et de marketing. Ce qui rend d’autant plus importante l’arrivée d’une nouvelle mouture du stade Ernest-Wallon, en passe de devenir obsolète et espérée pour 2028.

La demi-finale de Champions Cup face aux Harlequins a suscité un fort engouement, avec des chiffres assez fous…

C’est un événement qui a déchaîné les foules ou tout du moins les connexions internet. Nous sommes montés jusqu’à 60 000 connexions instantanées et on a eu jusqu’à 800 000 demandes de connexions pour vendre cette demi-finale d’Investec Champions Cup. Je rappelle que le club n’a pas joué de demi-finale à domicile depuis 2010 ce qui explique sans doute cet engouement. Au vrai, je ne sais pas quelle taille de stade il nous aurait fallu pour satisfaire tout le monde. Est-ce sur ces standards-là que nous devons réfléchir au stade de demain ? Peut-être pas quand même mais il est vrai qu’à la veille d’un tel match nous serions quasiment sans limite dans nos demandes et on a envie que Toulouse soit doté d’un très grand stade.

Le Stade toulousain remplira très certainement sa treizième et dernière journée de Top 14 à domicile, et validera une saison complète à guichets fermés à la maison.

La Champions Cup n’est pas la seule compétition qui est « bankable » à Toulouse…

Le Top 14 est très suivi. Avant même d’avoir ouvert la billetterie pour le dernier match à domicile du championnat qui nous opposera à La Rochelle au Stadium, nous avons déjà enregistré 13 000 demandes d’achats de places - ce qui ne veut pas dire d’achat d’une place unique mais d’un panier moyen au-delà de deux places. Si l’on ajoute à ces places potentiellement vendues l’apport de nos partenaires et de nos abonnés, le Stade toulousain remplira très certainement sa treizième et dernière journée de Top 14 à domicile et validera une saison complète à guichets fermés à la maison, puisque le match face au Stade français est d’ores et déjà complet. J’ajoute que les ventes de la « boutique » du Stade toulousain ont atteint leur niveau de la saison 2022-2023 le 17 avril. Cela veut dire que nous avons un peu plus de deux mois pour battre le chiffre d’affaires de l’exercice 2022-2023 qui était un record. On est en train de battre des records à tous les niveaux : merchandising, vente de maillots, sur la ligne de vêtements, sur la billetterie.

Il y aura forcément des gens déçus et frustrés…

Il y a une arme contre cela : c’est l’abonnement. Nous ouvrirons d’ailleurs notre campagne d’abonnement pour l’exercice 2024-2025 dès la semaine prochaine afin qu’un maximum de supporters puisse y accéder. Si les saisons se suivent et se ressemblent en termes de résultats - ce que nous espérons - l’abonnement sera le meilleur sésame pour le printemps 2025. Cette saison, par exemple, nous avons pu servir tous nos abonnés pour la demi-finale de Champions Cup, sans les contraindre. Tous nos partenaires et tous nos abonnés, autrement dit tous ceux qui nous sont fidèles depuis de longues années, ont été servis, ce qui est quand même une fierté.

La LNR vient d’officialiser le classement des stades de Top 14. Ernest-Wallon a hérité du label « argent ». Qu’a-t-il manqué à votre enceinte pour décrocher l’or qu’ont réussi à obtenir Clermont, Paris et le Racing 92 ?

Clairement, nous avons payé « cash » le vieillissement d’Ernest-Wallon. Le cahier des charges de la LNR a été renouvelé cette année et nous n’avons absolument pas été surpris de ce résultat même si cela nous embête de ne pas être sur la première marche. Ernest-Wallon a 40 ans et sur certains points, il fait son âge. Au niveau de l’éclairage par exemple. Beaucoup de stades sont passés à la technologie « leds », avec des animations possibles. Chez nous, au vu de la configuration des lieux, adapter une telle technologie n’est pas possible. Ce classement est la traduction du fait que le stade Ernest-Wallon est en passe d’être obsolète et qu’il ne faut pas trop tarder à le renouveler, même si on essaye de le « lifter » année après année.

Du coup, quand peut-on espérer voir le nouvel Ernest-Wallon sortir de terre ?

Le projet du nouveau terrain du Stade toulousain n’est pas prêt à être annoncé aujourd’hui. Clairement, le dimensionnement et l’environnement dans lesquels il sera conduit ne sont pas encore connus. J’ose espérer entrer dans un calendrier où l’effet d’annonce pourrait être à la rentrée 2024, avec un projet étayé durant l’été 2024. Nous allons essayer de nous « phaser » avec le calendrier de l’arrivée du métro qui nous permettra d’avoir un stade de meilleure capacité, avec une fluidité de circulation acceptable. Si tout va bien, j’espère voir le projet sortir de terre en 2028.

Avec l’essor de l’attrait du rugby et la puissance de la « marque » Stade toulousain, quelle capacité espérez-vous pour ce stade ?

Un stade de 25 000 personnes, à plus ou moins dix pour cent, semble cohérent. Mais il est encore trop tôt pour annoncer un chiffre exact qui dépendra du rapport capacité/coût.

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Les commentaires (1)
Vennegoorovalie Il y a 16 jours Le 29/04/2024 à 23:55

Un stade ultra moderne de 25 000 place pour Toulouse peut être une très bonne idée, avec en parallèle un agrandissement du Stadium autour de 40 000 places pour y jouer les grands matchs ?