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Pro D2 - Vannes : la loi du plus fort

  • Dans un match spectaculaire (neuf essais au total), les Vannetais ont fini par prendre leur envol.
    Dans un match spectaculaire (neuf essais au total), les Vannetais ont fini par prendre leur envol. DDM - DDM MANUEL MASSIP
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Malgré les belles intentions montalbanaises, Vannes, tout en maîtrise, est parvenu a glané un précieux succès pour conserver sa place de leader.

Le score final pourrait laisser penser que c’est finalement un résultat logique dans un match déséquilibré entre le leader du championnat et l’avant-dernier. Mais l’assurer serait un raccourci bien trop rapide. Dans cette rencontre, Vannes s’est plusieurs fois trouvé en difficulté, mis sous pression par des locaux pour qui le besoin de points est vital à ce stade de la compétition. Alors que les hommes de Pierre-Philippe Lafond montraient leurs forces et n’hésitaient pas à écarter les ballons et prendre des initiatives pour retrouver ce jeu qui leur va si bien, les Bretons, eux, restaient patients.

Dans une première période où les Morbihannais ne semblaient pas tourner à plein régime, ils n’ont finalement qu’attendu la première grosse erreur de Montauban. Un en-avant volontaire de Thomas Fortunel, sanctionné d’un carton jaune accompagné d’un essai de pénalité. "À la mi-temps, j’ai demandé aux joueurs de mettre plus d’intensité dans ce qu’ils faisaient car je trouvais que le rythme était un peu mou. On pouvait encore accélérer dans les 22 mètres. Il fallait retrouver des connexions avec des joueurs plus proches les uns des autres. En première période, il y avait des joueurs isolés", expliquait Jean-Noël Spitzer, manager du RCV. Et une fois la mise au point faite, Vannes montrait définitivement sa supériorité.

Serein dans le second acte

Les visiteurs du jour n’ont pas dominé de bout en bout mais ont su réagir quand il le fallait et ont fait preuve d’une maîtrise qui écartait les espoirs montalbanais. Moins d’indiscipline, plus de soutien, une omniprésence dans les rucks, un jeu au pied utilisé à bon escient et une défense qui n’a jamais vraiment flanché. Difficile de faire mieux. "Je ne sais pas si la rencontre a vraiment basculé. J’ai senti que nous étions dans le match donc je n’ai pas eu ce sentiment de bascule. J’ai demandé à mon arrière de remettre du jeu au pied profond pour avoir un peu d’alternance et c’est ce qu’il a très bien fait. Le banc a aussi été important, les joueurs sont vite rentrés dans le match. C’est un match construit. Nous avons respecté le plan de jeu", ajoutait le manager.

Le leader avait ciblé ce match et savait bien qu’il pouvait glaner de précieux points dans ce sprint final. Alors le contrat est rempli et il ne pouvait pas en être autrement. "Cette victoire était un passage obligé, la case est cochée. C’était vraiment le moment de la saison où il fallait enclencher une dynamique. Je n’étais pas inquiet cet hiver quand ça tournait moins bien. Je savais que c’était cette période-là qui serait décisive", lâchait Jean-Noël Spitzer en guise de conclusion. La loi du plus fort a encore opéré. Les Bretons sont rentrés sereins laissant des Montalbanais qui pouvaient nourrir quelques regrets.

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