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Challenge Cup - Montpellier : l’Europe pour se relancer

  • Clément Doumenc, troisième ligne de Montpellier.
    Clément Doumenc, troisième ligne de Montpellier. Icon Sport - Alexandre Dimou
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Retombés dans une spirale négative en Top 14, les Montpelliérains doivent se servir de ce huitième de finale pour corriger leurs défauts et repartir de l’avant.

Vous connaissez le mythe de Sisyphe ? Dans la mythologie grecque, ce pauvre bougre, fondateur de Corinthe de son état, osa se jouer des dieux. En punition, Zeus le condamna à faire rouler éternellement un rocher jusqu’en haut d’une colline du Tartare. Pourquoi éternellement ? Parce qu’à chaque fois qu’il s’approchait du sommet, le rocher redescendait inlassablement au pied de la colline. Et le pauvre Sisyphe devait tout refaire. Les Montpelliérains sont pareils au malheureux. Alors qu’ils voyaient enfin le sommet de la colline après avoir remporté sept victoires en neuf matchs, ils ont retrouvé cette treizième place maudite après deux défaites à Toulon et une autre à domicile, contre le Stade français, leader provisoire du Top 14. Deux "accidents" qui tombent au pire des moment pour le club héraultais dans le course au maintien…

Justement, ce week-end, on ne parle pas de course au maintien mais de phase finale ! Eh oui, le MHR s’est donné le droit de disputer un huitième de Challenge dans son GGL Stadium, le tout contre l’Ulster qui a été reversée de Champions Cup. Alors, que faire ? Jouer cette compétition à fond ou tirer le frein à main, de peur de laisser de précieuses forces dans la bagarre ? Encore une fois, la réalité n’est pas aussi manichéenne. Il faut plutôt voir cette compétition comme une opportunité. Comme ce fut le cas par le passé. Souvenez-vous de la saison infernale 2020-2021, où les Cistes se refirent la cerise dans la deuxième compétition continentale, au point d’en soulever le trophée au terme d’un superbe parcours jonché de matchs de haut niveau. Souvenez-vous aussi du mois de novembre dernier, où le nouveau staff, fraîchement débarqué, s’appuya sur cette compétition pour relancer la concurrence et remettre d’aplomb un effectif usé par le manque de turnover…

Doumenc, le serial-gratteur

Nombre de joueurs avaient profité de cette épisode pour se mettre en valeur : on parle des Ben Lam, Marco Tauleigne ou encore Clément Doumenc. Tiens, en parlant de ce dernier, il possède un petit superpouvoir. Il est, à l’heure actuelle, le joueur qui a gratté le plus grand nombre de ballons au sol de toute la Challenge Cup : neuf en quatre matchs. Pas mal non ? Une faculté qui sera bien utile quand on sait que le MHR a été malmené dans ce secteur le week-end dernier (quatre pénalités concédées au sol) et qui va affronter l’armada de Belfast et ses internationaux comme le Sud-Africain Steven Kitshoff ou les Irlandais Rob Herring, Iain Henderson, Stuart McCloskey…

Un bien bel effectif qui n’effraiera pour autant pas les Montpelliérains, dont une bonne partie devrait avoir les crocs qui rayent le parquet puisque le staff pourrait relancer le pilier Grégory Fichten, le deuxième ligne Florian Verhaeghe, le centre Thomas Darmon, l’ailier George Bridge ou encore l’arrière Alexandre De Nardi. Des joueurs frais, qui se voient offrir une opportunité. Celle-ci n’est pas facile mais c’est le prix à payer pour un quart de finale européen…

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Les commentaires (1)
Amorosino976 Il y a 22 jours Le 07/04/2024 à 12:51

Lorsque l on voit la performance de Vunipola à Bordeaux hier, je ne comprends pas qu on laisse partir Doumenc. Remplacer un bon JIFF, rare gratteur, par un non JIFF en fin de carrière. Ça tourne pas rond dans l Hérault. Après pour les ailiers, rien à dire, on a besoin de Tambwe.