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Champions Cup - UBB - Saracens : la suite très attendue d'un chef-d’œuvre

  • L'UBB devra faire sans Jalibert face aux Sarries mais Moefana et Lucu seront là.
    L'UBB devra faire sans Jalibert face aux Sarries mais Moefana et Lucu seront là. Icon Sport
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La dernière confrontation face aux Saracens avait accouché d’un match exceptionnel pour l'UBB (55-15). Yannick Bru est d’autant plus méfiant avant ce premier match éliminatoire.

Il s’était passé quelque chose d’incroyable ce dimanche 14 janvier à Chaban-Delmas, avec la sensation d’avoir assisté à un chef-d’œuvre de rugby. L’UBB avait signé sa plus large victoire dans la compétition (55-15). Les Saracens étaient K.-O. debout, se demandant encore ce qui s’était passé au moment de digérer leur plus large défaite de leur histoire dans cette même compétition qu’ils ont pourtant remportée trois fois. C’était tout simplement magnifique, saupoudré de neuf essais girondins de grande classe.

Les acteurs de ce chef-d’œuvre d’un soir d’hiver ont rendez-vous au printemps pour une suite tant attendue, qui n’aura rien de la romance mais plutôt du thriller puisque le battu sera cette fois éliminé de la compétition. Le contexte est donc bien différent d’autant plus qu’il est rare de voir une suite atteindre les espérances nées d’un chef-d’œuvre. Pour Yannick Bru, le manager girondin, il est donc plus logique de tirer un trait sur le premier acte : "ce serait piégeux de se retourner sur cette performance où on avait mis beaucoup d’intensité mais où on avait eu énormément de rebonds favorables. Toutes les planètes étaient alignées, on avait eu une réussite insolente. Ça ne se reproduira pas, c’est sûr. À l’image du XV d’Angleterre qui a repris confiance en lui, les Saracens sont souvent la copie du XV d’Angleterre donc je pense qu’on aura une tout autre équipe des Saracens qui est dans une autre dynamique physique, mentale et qui aura forcément un peu de colère au fond de l’estomac parce qu’on sait comment ça marche."

Quatre matchs en deux mois

Le manager de l’UBB est d’autant plus méfiant que ce premier match de phase finale de la saison n’a pas été préparé dans les mêmes conditions pour les deux équipes. Si l’Union Bordeaux-Bègles a dû batailler pendant les doublons avec des internationaux absents et une infirmerie bien pleine, les Saracens ont eu droit à un mois de régénération complet. En effet, ils n’ont disputé que quatre matchs depuis leur naufrage à Chaban-Delmas alors que les Bordelais ont joué neuf rencontres, avec un bilan de six défaites pour trois victoires. Les dynamiques ont bien évolué depuis le mois de janvier. L’équipe londonienne a notamment retrouvé une profondeur d’effectif qui lui faisait défaut au mois de janvier, notamment en première ligne, enchaînant trois succès avant de concéder son premier revers le week-end dernier sur la pelouse des Saints de Northampton, qui sont solidement installés en tête du championnat d’Angleterre.

Il est donc acquis que ces retrouvailles n’auront rien d’une pâle copie du chef-d’œuvre du mois de janvier. Le scénario devrait tout autre, mais les Girondins sont prêts selon Yanncik Bru : "Nous ne partons pas dans l’inconnu parce que la préparation ne sera pas tellement différente de celle qu’on a connue face à Toulouse ou de celles qu’on avait connues déjà en matchs de poule de Champions Cup puisqu’on savait que le moindre faux pas était éliminatoire. On mettra les mêmes ingrédients. On n’insiste jamais sur le résultat, on insiste plus sur le comportement et les moyens qu’on se donne pour y parvenir. Après, on a le droit d’être battu par plus fort que nous. L’objectif ce sera de n’avoir aucun regret" Au contraire, l’ancien talonneur international insistait sur la notion de plaisir qu’il faut savoir entretenir malgré l’enjeu : "On a coutume de dire que les moments de plaisir en Champions Cup se gagnent au cœur de l’hiver. On a fait le travail à ce moment-là donc on a mérité de recevoir en huitièmes et peut-être, je l’espère, en quart. Il s’agit de mettre l’énergie parce qu’on a des objectifs à atteindre dans cette compétition mais aussi de profiter parce que ce sont des moments rares."

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