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Top 14 - Maxime Lucu et l'Union Bordeaux-Bègles à la relance face au Stade toulousain

Par Nicolas AUGOT
  • Maxime Lucu a été décisif sur plusieurs essais bordelais. Photo IconSport
    Maxime Lucu a été décisif sur plusieurs essais bordelais. Photo IconSport
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Portée par ses internationaux, l'Union Bordeaux-Bègles a réalisé une grande performance face au Stade toulousain et lance parfaitement le sprint final.

Prophètes en leur pays. Les internationaux de l’Union Bordeaux-Bègles, sous le feu des projecteurs et bien souvent des critiques lors du Tournoi des 6 Nations, ont démontré qu’ils n’avaient ni le moral dans les chaussettes ni les jambes lourdes. Maxime Lucu a brillé, Matthieu Jalibert, l’invité surprise, a assuré le tempo, Yoram Moefana a marqué dès la cinquième minute, Damian Penaud l’a imité moins de vingt minutes plus tard en réussissant un incroyable contrôle orienté sur un jeu eu pied millimétré de son demi de mêlée et Nicolas Depoortere s’est montré incisif, aussi bien offensivement que défensivement. Les paroles de Yannick Bru semblaient alors résonner dans un Matmut Atlantique chauffé à blanc, défendant quelques jours plus tôt son capitaine, lui qui avait été dégradé chez les Bleus : "Je pense qu’il (Maxime Lucu, N.D.R.L) a joué avec un pack qui manquait de travailleurs et il a souvent payé l’addition. C’est souvent le cas d’un numéro 9 quand les avants balbutient le travail de l’ombre. On était un peu malheureux pour lui. Ce Tournoi a été objectivement un peu injuste pour lui. Il est gonflé à bloc d’énergie et a envie de montrer son vrai visage avec l’UBB."

Guerrier en seconde période

Maxime Lucu avait déjà transformé la formation girondine à son retour du mondial, s’imposant comme un des artisans majeurs de la série de huit succès consécutifs entre les deux périodes internationales. Il a surtout joué derrière un paquet d’avants porté par une grande énergie en première période, avec notamment un Tevita Tatafu toujours aussi omniprésent, un Pierre Bochaton à la pointe du combat, un Adam Coleman toujours aussi précieux notamment dans les airs, un Ben Tameifuna aussi puissant que spectaculaire et enfin un Maxime Lamothe assez inconscient pour tenter de déborder Antoine Dupont sur un cadrage-débarodement. Il est certain que derrière ce paquet d’avants là, ultra-dominateur dans le premier acte. Le ligne d’attaque n’avait plus qu’à capitaliser avec aussi Pablo Uberti et Romain Buros, des "sans-dents" qui mériteraient tant de changer de statut.

Surtout, cette équipe de l’Union Bordeaux-Bègles a su faire front dans la tempête du second acte, q quand le Stade toulousain a pu compter sur son banc pour renverser le bras de fer, pour faire mal dans le confrontation frontale. Les Girondind ont trouvé la force de stopper leur chute alors que les champions étaient parvenus à reprendre le score. Maxime Lucu, s’est alors mué en demi d’ouverture après la sortie de Matthieu Jalibert, portant son équipe à bout de bras grâce à son état d’’esprit exceptionnel, à l’image de cette dernière action où il se bagarrait pour sauver le moindre centimètre alors que les hommes d’Ugo Mola avaient tenté un dernier coup de poker sur une pénaltouche. Maxime Lucu, brillant en première période, a refusé la défaite en seconde. Voilà pourquoi il est le capitaine d’une équipe bordelaise qui a parfaitement lancé ce sprint final qui doit leur permettre de revenir au Matmut Atlantique dans quelques mois.

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