France - Angleterre : François Cros, une nouvelle prestation 4 étoiles
Le flanker toulousain a été l'un des grands artisans du succès tricolore et pas seulement dans l'ombre cette fois. Explications.
Dire que François Cros est un travailleur de l’ombre, un besogneux, un homme essentiel aux divers rouages du système bleu est un doux euphémisme. Et si l’on avait loué cette activité qui donne peu de brillant mais qui vous sécurise un édifice défensif face aux Gallois, sa partition face aux Anglais ce samedi soir fut une sarabande, une symphonie dans tous les registres du poste de troisième ligne aile.
Franchir d’abord, dès le début de la rencontre et sur un des tout premiers ballons tricolores, le flanker toulousain avança de plusieurs mètres effaçant, déjà, deux défenseurs anglais.
Plaquer ensuite, si aucun doute n’existait sur sa capacité à faire tomber, ralentir, stopper l’adversaire, il faut reconnaître que le soldat bleu le fit avec une rage et une constance particulièrement prégnantes comme sur ce châtiment corporel infligé au corps du remuant ailier anglais Elliott Daly à la 9e minute.
Sauter ensuite lorsqu’il vola ce ballon à la 18e minute sur lancer anglais sur nos 40 mètres. Un larcin qui fut le point de départ du premier essai français avec une percée de Fickou, puis un relais, une feinte de passe et un jeu d’équilibriste de Léo Barré pour une conclusion de Nolann Le Garrec.
Porter le ballon aussi, un domaine dans lequel on le vit peut-être un peu moins sur ce Tournoi mais qu’il remit au goût du jour d’une magistrale échappée à la 29e minute qui faillit amener un autre essai tricolore. Ses stats intermédiaires à la pose en disent long sur l’activité du flanker : trois défenseurs battus, 1 franchissement, cinq plaquages réussis pour un seul échec.
Une deuxième mi-temps à la mine
On le vit aussi souffrir un peu comme tous ses coéquipiers au retour des vestiaires où le quart d’heure d’euphorie des Anglais fit des dégâts au tableau d’affichage et dans les corps tricolores. Les Anglais en profitèrent pour inscrire deux essais.
Il dut alors, au milieu de la tempête, retrouver sa besogne quotidienne au cœur d’un pack entièrement et prématurément modifié par la noirceur d’un scénario qui sembla faire perdre le fil de la rencontre au Bleus.
Le nombre de ballons français qu’il sécurisa au sol est incalculable tout autant qu’inestimable, et le scénario des derniers instants de ce France - Angleterre sonnèrent comme une juste récompense de tous les efforts consentis par l’un des tout meilleurs guerriers français.
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