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6 Natons 2024 - Les Bleus veulent ramener le sourire à la maison après le crunch face aux Anglais

  • Damian Penaud (à gauche) et Louis Bielle-Biarrey (à droite).
    Damian Penaud (à gauche) et Louis Bielle-Biarrey (à droite). Icon Sport - FEP
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Après trois matchs sans succès à domicile dont deux prestations nettement en deçà de ses standards, le XV de France s’est promis de décrocher une victoire devant son public pour conclure le Tournoi.

Depuis Cardiff où ils venaient de terrasser des Dragons à court de souffle et de flammes, tous les Bleus ne pensaient déjà qu’à ça : s’offrir et offrir, enfin, une victoire à la maison, face à l’Angleterre qui plus est. "Le Tournoi des 6 Nations et le classement sont importants pour nous mais le plus important, c’est de regagner en France, annonçait Laurent Sempéré dans notre édition de lundi. Cette année, nous n’avons pas encore remporté de match devant nos supporters. C’est capital de gagner sur notre territoire. Ce sera notre objectif sur ce dernier match à Lyon."

Avant la dernière levée d’un étrange Tournoi qui a pour l’heure vu les Bleus ne s’imposer qu’outre-Manche, à Murrayfield et au Principality Stadium, Grégory Alldritt était obnubilé par ce même but : "à Lyon, on retrouvera notre public : on ne l’a pas toujours rassasié dans ce Tournoi et, samedi, on lui doit quelque chose." "Même si dimanche, à Cardiff, on a eu l’impression d’avoir été à domicile, tant la foule française du Principality Stadium a été impressionnante, il faut regagner à la maison, oui. Il faut regagner en France", appuyait Charles Ollivon ce mardi. Il n’est, à ce stade, pas question de revanche ni de rachat. Plus de réconciliation, de retour aux bonnes habitudes. Imaginez donc : le XV de France ne s’est plus imposé à domicile depuis la tonitruante démonstration face à l’Italie (60-7), dans cette même enceinte lyonnaise, le 6 octobre 2023. Depuis, les Bleus ont vécu une trilogie de l’enfer sur leurs terres : il y eut évidemment, pour commencer, le traumatisme de l’élimination face aux Boks en quart du Mondial, à Saint-Denis, avec cette première période mémorable et une seconde qui le sera encore plus mais pour de tout autres raisons ; trois mois et un nouveau mandat plus tard, l’Irlande, épatante de maîtrise à Marseille (17-38), et l’Italie, résiliente au possible à Lille (13-13), sont venues prolonger la frustration à un point inenvisageable quelques mois plus tôt.

"Une histoire d’amour qui doit perdurer"

Au coup de sifflet final de la bouillie de rugby rendue dans le Nord, où la manière comme le résultat étaient à jeter, Charles Ollivon avait tenu cette analyse aux airs de mea culpa à l’attention des tribunes et canapés : "Je suis tout à fait conscient qu’on doit aller plus loin, qu’on doit faire mieux. Sur ces temps forts, on doit être meilleurs. On est les premiers à être d’accord avec ça. Ne serait-ce que pour les gens qui nous supportent depuis tant d’années, avec ferveur, avec amour…" À deux mois et deux contre-performances d’écart, les propos du troisième ligne faisaient écho à ceux de son compagnon de troisième ligne, Grégory Alldritt, avant le début de la compétition : "Il y a une grande histoire d’amour qui s’est nouée avec notre public et qui doit perdurer, avait déclaré, dans ces colonnes, le capitaine en devenir du XV de France. Je joue au rugby avant tout pour ça : partager de grands moments avec mes partenaires et les supporters dans des stades fabuleux. Nous aurons en plus la chance de jouer dans trois superbes stades de province. Même si on adore le Stade de France, ça nous rapproche encore plus du public."

Pour garder le plein soutien de leurs millions de suiveurs, le numéro 8 et ses partenaires se doivent de l’emporter face à leur rival préféré. C’est en enchaînant les résultats positifs dans l’Hexagone que la sélection de Fabien Galthié avait vu leur cote d’amour et de popularité grimper en flèche : de janvier 2020 jusqu’au 15 octobre 2023, le XV de France avait remporté 26 de leurs 27 rencontres à la maison, battant avec 19 matchs victorieux le précédent record d’invincibilité en la matière, remontant à 1977… Avant de se quitter pour près de huit mois, les Bleus et leurs supporters n’envisagent rien d’autre que de retrouver le plaisir d’un succès partagé.

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