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Pro D2 - « Carca » s’est retrouvé à Grenoble

Par Nicolas ZANARDI
  • Les Carcassonnais de Samuel Marques ont réussi à arracher le nul face à Grenoble. Les Audois vont pouvoir envisager plus sereinement le bloc de six matchs à venir.
    Les Carcassonnais de Samuel Marques ont réussi à arracher le nul face à Grenoble. Les Audois vont pouvoir envisager plus sereinement le bloc de six matchs à venir. - Photo Jacques Robert
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Mis au pied du mur cette semaine par leur manager, les Audois se sont retrouvés sur leurs vertus et leur abnégation défensive pour décrocher un méritoire match nul au stade des Alpes.

On écrivait en présentation de cette rencontre que l’USC n’était jamais dangereuse que lorsqu’on l’imagine au fond du faitout et pour une fois, on se satisfera de ne pas s’être trop trompé. Parce que, même s’ils s’avançaient avec une armée de bizuths à ce niveau, les Audois gardaient au moins dans leur manche des atouts bien utiles dans ce championnat à l’extérieur. Quelques grognards comme les Landman, Carroll, Harley, Grigg ou Aguillon pour emmener la bleusaille au combat, une expérimentée charnière Marques-Hilsenbeck pour donner à merveille le (faux) rythme, et surtout un courage et un cœur gros comme ça, qui a singulièrement tranché avec le visage affiché une semaine plus tôt.

"On sortait d’un match très compliqué à domicile contre Colomiers, où nous étions allés certes à quatre reprises dans l’en-but, mais où nous avions parfois manqué de courage, expliquait après la rencontre le manager Christian Labit. Alors, même si ce n’est pas ce que je préfère, j’ai mal parlé aux joueurs cette semaine. C’était dur mais parfois, ça paie… Mon message, en gros, était que nous ne serions jamais reconnus comme une équipe qui joue bien au rugby. Par contre, on représente des valeurs et un maillot, et il faut s’en montrer à la hauteur. Dans ce sport, il n’y a qu’une base qui n’est pas négociable, c’est l’investissement, qu’on avait laissé dans le vestiaire contre Colomiers."

Labit : "J’ai mal parlé à mes joueurs"

Autant dire que les gars de la Cité n’ont pas commis la même erreur deux fois de suite, remarquables d’abnégation et d’esprit collectif, à l’image de Pierre Reynaud retournant pour son premier match de la saison le capitaine du FCG Blanc-Mappaz dans son en-but, ou de l’intervention décisive du duo Clavières-Mouchous sur sa ligne, pour empêcher Trouilloud d’inscrire l’essai de la gagne. "Il fallait retrouver ce goût de l’effort, de la souffrance, de nos valeurs, appuyait "Nache". Quand tu as ça, au moins, tu peux voyager. La qualité du jeu, elle est secondaire. Dans ce sport, tout le monde n’a pas vocation à être très bon techniquement. En revanche, tout le monde a au moins les moyens de s’exprimer à travers son investissement. C’est pour cela que nous sommes repartis sur un cycle de quinze jours de travail physique. L’équipe en avait besoin."

Un parti pris tout sauf anodin à l’aube d’un enchaînement dantesque de six matchs de rang, que les Carcassonnais peuvent envisager un peu plus sereinement. "Grenoble est une meilleure équipe que nous, on le sait très bien. Prendre deux points ici, dans notre situation, ce n’est évidemment que du bonus. Mais honnêtement, même si nous n’en avions pris qu’un voire zéro, j’aurais tout de même été fier de mes joueurs à la fin du match, c’est d’ailleurs ce que je leur ai dit juste après le coup de sifflet final. Comptablement, on revient à – 4 au classement britannique, ce qui signifie qu’en gagnant nos matchs à domicile et en accrochant un résultat à l’extérieur, on reviendra dans les clous." Dans cette optique, les retours programmés de cadres comme Jones, Bekoshvili ou Manchia ne seront pas de trop, même si leurs remplaçants théoriques ont fait bien plus que marquer deux points au stade des Alpes…

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