Fédérale 3 - Alès : énergie nouvelle en Cévennes
Depuis deux saisons à cet étage, le club cévenol s’inscrit, aujourd’hui, dans un nouveau projet sportif à trois ans. Premier objectif : jouer les phases finales.
Avec six revers sur ses sept premiers matchs et, finalement, quatre faux pas à la maison, les Cévenols ne pouvaient espérer composter, pour leur première saison pleine en Fédérale 3, leur ticket d’accès aux playoffs.
À la fin de l’exercice, le patron du club Jean-Michel Redares choisissait donc de ne pas reconduire à la tête des Cévenols Laurent Brajon, quatre ans de banc et artisan de la remontée du club, il y a deux saisons, en Fédérale 3 et de donner les clés à l’ancien technicien de Nîmes Frédéric Lloveras arrivé d’Uzès, un an plus tôt, comme manager sportif, épaulé, cette saison, par Olivier Douget, Pierre Begon comme intervenant (tout comme à Agen NDLR) sur les rucks et le jeu au sol et Pierre-Louis Fonlup pour la touche et la mêlée.
Depuis quatre semaines, les Cévenols ont ainsi retrouvé le chemin de la Montée de Silhol. À leur agenda d’avant-saison, un stage de cohésion (le 3 septembre) au régiment étranger de génie de Laudun-l’Ardoise puis un match amical à Cavaillon (le 9) avant un premier test en championnat face à Arles (le 18).
Nouveau projet sportif
Pour la première année d’un projet sportif inscrit sur trois ans, l’objectif du club est clair : « franchir, un palier et boucler notre saison régulière dans le carré de tête », glisse Frédéric Lloveras.
Pour cela, l’effort a été porté sur la conservation d’un noyau dur, pas mal de retours au club, mais aussi sur un recrutement à la tonalité fidjienne, malgache, roumaine et en provenance de l’armée de terre. Sportivement, sur le papier, tout cela, a de la gueule.
Financièrement et structurellement (un terrain synthétique ainsi que la construction d’une nouvelle tribune et de vestiaires sont à l’étude) le rugby club cévenol, pas peu fier de son école de rugby en hausse de 25 %, laisse aussi entrevoir des clignotants orientés au vert.
Bref, tout cela va dans le bon sens. « Ce club est structuré, il y a, par ici, un gros tissu économique qu’il s’agit d’attirer, reprend Frédéric Lloveras. On a vraiment envie de rendre notre projet sportif attractif et de coller aux attentes. »
Il reste au nouveau staff cévenol à trouver la bonne partition pour ce collectif. « On a perdu un talon Rafael Rivas, Lucas Dejoux et les frères Uriel et Gaspard Marchelidon, il reste bien sûr des incertitudes, mais il y a de la qualité boucle le technicien alésien, on a récupéré des gars revanchards et plus globalement ce recrutement peut apporter de belles surprises. »
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