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Pro D2 - Le FCG en mode phase finale

Par Pierre-Laurent GOU
  • Barnabé Couilloud et les Grenoblois ont fait fi des vents contraires toute la saison pour s’offrir un final époustouflant ! Photo Icon Sport
    Barnabé Couilloud et les Grenoblois ont fait fi des vents contraires toute la saison pour s’offrir un final époustouflant ! Photo Icon Sport
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Si un bonus offensif semblait tendre les bras aux Isérois, la large victoire face à Béziers leur ouvre en grand les portes des phases finales. Reste à terminer le boulot face à Colomiers, dans dix jours.

En rugby, on a l’habitude de dire que pour aller loin en phases finales, il faut un gros paquet d’avants et un bon buteur. Sur ce qu’il était donné à voir aux plus de 14 000 supporters du FCG, vendredi soir, on peut légitimement dire, que Grenoble est paré pour une nouvelle aventure. "Attention, nous n’y sommes pas encore mathématiquement, on verra après le match de Colomiers", glissait l’entraîneur des avants isérois, Patrick Pezery qui jouait les Guy Roux en après match. Car sur la pelouse, ses "gros" ont plutôt très bien fait le boulot. Emmenés par un cinq de devant étincelant avec une première ligne Gauthier, Sarragallet, Montagne "made in 38", qui a été sacrée il y a quelques années ensemble championne de France Crabos. Et que dire de la deuxième ligne avec le besogneux mais précieux Lainault et surtout un Giorgi Javakhia que le staff avait quelque peu triqué ses dernières semaines, et qui a fait parler son talent. "Il nous a mis un dunk digne de la NBA", clamait admiratif, l’entraîneur adverse, Pierre Caillet à propos du deuxième essai des Grenoblois du Géorgien, omniprésent tout au long de la rencontre.

Au pays des Mamouths (surnom du paquet d’avants de l’équipe de 1993), on appréciait la prestation globale des avants, dans le combat mais aussi sur les phases de conquêtes. Forts en mêlée, ils étaient aussi magistraux en touche avec un 100 % sur leurs lancers et trois ballons récupérés. "C’est une victoire solide surtout grâce à nos avants. Ils nous ont fait gagner le match", expliquait le demi de mêlée Barnabé Couilloud en promettant de leur payer une bière, tout heureux de jouer derrière un pack aussi conquérant. Le coach Pezery avait beau essayer de minimiser la performance de ses avants – "ils ont fait le job" – c’est bien eux qui ont montré la voie et permis au FCG de prendre rapidement le large au score.

En ordre de bataille

Les Grenoblois sont donc bien installés à la quatrième place, malgré un débours de huit points de pénalité, prêt pour la phase finale. D’autant plus que leur ouvreur Sam Davies, peut-être le meilleur joueur de Pro D2 de la saison, en délicatesse avec son ischiojambiers a laissé le but pour un soir au centre Romain Trouillaud auteur d’un sans-faute. Avec deux artilleurs, le FCG peut donc voir venir et être ambitieux pour le futur proche.

"La phase finale, on rêve de ça. Surtout vu les circonstances de notre saison. Le 3 juillet, à la reprise, on ne savait même pas si l’on pourrait défendre notre place en Pro D2. Alors une qualification en barrage c’est du bonus", résumait Barnabé Couilloud imité quelques minutes plus tard par l’ailier Nathan Farissier qui grignote du temps de jeu pour se montrer en profitant des blessures, et démontre une réelle fraîcheur physique qui pourrait s’avérer précieuse pour les joutes à venir. "Je n’ai pas eu beaucoup de temps jeu, j’essaye d’être opportuniste. J’ai emmagasiné de la frustration toute la saison. Je respecterai le choix des coachs mais j’ai envie de phases finales". Le FCG est donc en ordre de bataille. Ses problèmes extra-sportifs derrière et le meilleur à venir ?

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