Pro D2 – Jean-Noël Spitzer (Vannes) : "Je n’étais pas inquiet quand ça tournait moins bien"

  • Jean-Noel Spitzer, manager du RC Vannes.
    Jean-Noel Spitzer, manager du RC Vannes. Icon Sport - Eddy Lemaistre
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Le RCV s’est offert un précieux succès (26-36) sur la pelouse de Montauban pour conserver sa place de leader. Le manager, Jean-Noël Spitzer, revient sur ce match que les siens ont maîtrisé malgré quelques moments d’égarements.

Ce succès est précieux et vous permet de conserver votre place de leader. Le contrat est rempli ?

C’est une victoire qui compte puisqu’elle nous laisse vraiment dans la bataille et dans une bonne position en haut du classement. On s’était préparé en conséquence en amenant la meilleure équipe possible. Les joueurs le savaient. Cette victoire était un passage obligé, la case est cochée.

Il y a la sensation que vous avez, malgré quelques moments de doutes, maîtrisé ce match du début à la fin. Avez-vous ce sentiment ?

Nous avons respecté le plan de jeu. Il y a eu des périodes avec pas mal d’indiscipline qui ont causé des problèmes. On avait la volonté de s’appuyer sur du jeu au pied et de contre-attaquer les seconds ballons. On voulait aussi mettre du rythme dans les 22 mètres. C’est plutôt positif et c’est très bien dans l’état d’esprit d’avoir tenu sur la dernière séquence défensive.

À quel moment sentez-vous ce match basculer ?

Je ne sais pas si le match a vraiment basculé. J’ai senti que nous étions dans le match donc je n’ai pas eu ce sentiment de bascule. À la mi-temps j’ai demandé aux joueurs de mettre plus d’intensité dans ce qu’ils faisaient car je trouvais que le rythme était un peu mou. On pouvait encore accélérer dans les 22 mètres. J’ai demandé à mon arrière de remettre du jeu au pied profond pour avoir un peu d’alternance et c’est ce qu’il a très bien fait. Le banc a aussi été important, les joueurs sont vite rentrés dans le match. C’est un match construit.

Vous avez tout de même marqué un essai en infériorité numérique, ça reste un moment important de ce match ?

On a surtout retrouvé des connexions avec des joueurs plus proches les uns des autres. En première période il y avait des joueurs isolés.

Vannes a récupéré sa place de leader tandis que Béziers s’est écroulé à Aurillac. De son côté, Dax se rapproche encore un peu plus de la phase finale… Voici les résultats de la 27ème journée de Pro D2 !https://t.co/9ymkHYOGvv

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) April 19, 2024

En comparaison aux deux dernières rencontres, vous avez su réagir quand vous étiez en difficulté…

Oui, même si on loupe quelques occasions. On a manqué un peu de soutien en porteur de balle mais cela a été corrigé en deuxième période. C’est un match particulier parce qu’il y avait un énorme enjeu pour l’adversaire donc on ne peut pas dire qu’il y avait un engagement terrible. Ce n’était pas le match le plus dur que nous avons joué. J’ai trouvé que c’était par exemple plus dur lors du déplacement à Soyaux Angoulême.

C’était aussi important de retrouver le chemin de la victoire à l’extérieur ?

Tout le monde en parle mais depuis notre dernière victoire à l’extérieur il me semble que nous avons glané six bonus à l’extérieur avec un match nul. Ce n’est pas rien. Huit points à l’extérieur ça compte. Si nous avions gagné deux fois, on aurait dit que nous étions une grosse équipe à l’extérieur. Je crois que nous sommes la meilleure équipe à l’extérieur. C’est très positif et je n’avais pas de forme d’inquiétude.

Dans le même temps, Béziers s’est incliné, c’est donc une belle opération pour le top 2 ?

C’est pour cette raison que la victoire à Montauban était un passage obligé. Le scénario où Béziers gagne à Aurillac et nous perdons à Montauban aurait été très difficile. Nous aurions eu la pression. Ce succès nous donne une belle opportunité pour le week-end prochain.

Deux victoires, c’est le début d’une série. Vous vouliez enclencher une dynamique, c’est fait ?

C’était vraiment le moment de la saison où il fallait enclencher une dynamique. Je n’étais pas inquiet cet hiver quand ça tournait moins bien. Je savais que c’était cette période-là qui serait décisive.

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