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Le fait du match de UBB - Harlequins : le double coup de poker manqué de Yannick Bru

Par Jérôme Prevot
  • Yannick Bru a tenté de faire bouger les choses à la pause pour l'UBB, ça a failli fonctionner.
    Yannick Bru a tenté de faire bouger les choses à la pause pour l'UBB, ça a failli fonctionner. Icon Sport - Anthony Dibon
Publié le Mis à jour
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Les Bordelais s’étaient privés d’un Matthieu Jalibert qui aurait pu jouer si "ça avait été une finale"… À la pause, Yannick Bru, a changé son ouvreur et son pilier gauche. Ça a failli marcher… failli seulement.

 

28-12 pour les Harlequins à la pause. Chaban est assommé par un soleil impitoyable, et au moment de se rasseoir dans les gradins, les 28 000 spectateurs entendent résonner deux informations capitales dans les haut-parleurs : Lekso Kaulashvili est remplacé par Ugo Boniface et Matéo Garcia est remplacé par Yann Lesgourgues, ce qui fait passer forcément Maxime Lucu à l’ouverture.

Les décisions de Yannick Bru nous ont semblé très claires. Le pilier gauche géorgien et le jeune demi d’ouverture français n’avaient pas tiré leur équipe vers le haut. La mêlée bordelaise venait d’être sanctionnée au moins à deux reprises, et le numéro 10 avait laissé entrevoir deux ou trois hésitations et approximations coupables. Il n’est pas si fréquent de voir un entraîneur prendre ainsi le taureau par les cornes.

Le banc n'a pas suffi...

Impossible de ne pas penser au choix de la veille de se passer d’un Matthieu Jalibert jugé seulement à 90% de ses moyens par le staff médical. Pour une finale, le meneur de jeu de l’UBB "aurait joué". Pour un simple quart, le manager a joué la carte du risque zéro, c’était aussi un coup de poker. Un double coup de poker même, avec les changements de la pause et il a été…. loupé.

De peu certes, les Bordelais ont marqué quatre essais de belle facture, la mêlée sans Kaulashvili n’a pas vraiment fait mieux. Mais Lucu a manqué la transformation qui aurait tout changé. On a donc failli écrire, failli seulement, que le banc bordelais a fait la différence (Tambwe, Lesgourgues).

Et puis, on ne peut passer sous silence, la partie formidable des Harlequins, le coup d’œil Esterhuizen qui s’échappe dans un trou de souris petit côté sur le premier essai, et les mauls impeccables des Londoniens. C’est aussi une explication de ce double pari perdu.

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Les commentaires (7)
Gcone1 Il y a 15 jours Le 14/04/2024 à 11:08

Erreur d'analyse ! Les mesures de Bru étaient pertinentes et imposées. Avec un Lucu moins fébrile et plus appliqué, les analystes auraient salué Bru !

LoupVert Il y a 15 jours Le 14/04/2024 à 10:29

"Et puis, on ne peut passer sous silence, la partie formidable des Harlequins..."... C'est vrai c'est tellement "esthétique" ces essais marqués sur mail, tellement beau, tellement énivrant ces rucks à répétition, un vrai plaisir orgasmique ces anglais... soit le journaliste est un ancien avant anglais, soit il n'a jamais joué au rugby, ce qui au bout du compte revient au même... Saint Boni priez pour notre rugby !

Fred4733 Il y a 16 jours Le 13/04/2024 à 21:40

Avec un bon buteur L ubb serait en demi finale