6 Nations féminin - Une attaque italienne à surveiller de près pour les Bleues

Comme leurs voisines françaises, les Italiennes aiment tenir le ballon, le déplacer, et pratiquer un rugby très offensif. Cela n’a pas échappé à nos Bleues interrogées sur le sujet cette semaine, à l’image de Clara Joyeux : "On a bien analysé l’équipe d’Italie et elle a, comme nous, ce côté latin. Elle aime jouer, envoyer des ballons, avec des ailières qui vont très très vite. Il va falloir essayer de ralentir ou pourrir le plus de ballons possible, que ce soit en conquête ou dans les rucks pour les bloquer au maximum."

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Non contentes de s’appuyer sur un pack expérimenté qui compte plusieurs joueuses qui évoluent en France comme Valeria Fedrighi (Toulouse), Valeria Sgorbini ou Gaia Maris (Clermont-Romagnat), les Italiennes s’appuient aussi sur une demie d’ouverture, Veronica Madia, qui connaît parfaitement les Françaises puisqu’elle évolue à… Grenoble. L’Italie joue également avec deux demis d’ouverture sur le terrain, puisque sa partenaire premier centre, Emma Stevanin, est une numéro 10 de formation. Derrière, elles distribuent le jeu vers des joueuses qui possèdent une solide expérience de rugby à VII, avec toutes les qualités qui vont avec.

En clair, les Transalpines aiment tenir et conserver le ballon, chose qu’elles n’ont précisément pas réussi à faire lors de leurs deux premiers matchs : "Nous devons essayer d’avoir plus de possession, d’attaquer plus et de mieux gérer les ballons que nous avons, pour pouvoir respirer et ne pas avoir à trop défendre, expliquait cette semaine Stevanin. Et en plus de la possession, on a aussi eu un problème d’occupation du territoire, car avoir le ballon uniquement dans sa moitié de terrain oblige à chercher des solutions autres que le jeu à la main."

Stevanin : "La France n’est pas un adversaire inaccessible"

Les Italiennes semblent avoir un plan clair : "Nous devons leur mettre beaucoup de pression, poursuivait Stevanin. Si nous parvenons à "casser" leur jeu, elles pourront être en difficulté, mais il sera surtout important d’être constantes sur le plan mental. La France n’est pas un adversaire inaccessible, nous l’avons démontré à plusieurs reprises, même dans un passé récent." En revanche, cette ligne de trois-quarts a montré, notamment contre l’Angleterre, de sérieuses absences défensives, notamment au niveau de son triangle arrière. Une zone sur laquelle les Bleues seraient bien inspirées d’insister…