Champions Cup - Louis Bielle-Biarrey : "Je me suis préparé à une séance de tirs au but"

Par Propos recueillis par Jérôme PREVOT
Publié le Mis à jour
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Le trois-quarts aile international de Bordeaux-Bègles imagine un adversaire du quart de finale européen bien plus offensif que celui des huitièmes, que les Bordelais avaient surclassé 45-12.

Comment voyez-vous ce quart de finale face aux Harlequins par rapport au huitième de finale magnifique que vous avez offert à vos supporteurs face aux Saracens ?

Ça sera totalement différent, les Saracens pratiquent un rugby de pression, les Harlequins sont plus joueurs, ils nous ressemblent plus. Et comme ils ont des joueurs très talentueux, ce sera un beau défi pour nous. Ce sera un duel entre deux équipes très offensives, je peux vous dire que nous avons envie de montrer l’étendue de notre palette avec une météo clémente et dans un stade rempli, mais eux aussi et donc ça signifie qu’an final, il faudra être très sérieux en défense. Et c’est ce qui nous fera gagner cette partie.

Le match semaine dernière fut-il un déclic ?

Oui et non. On savait qu’on était capable de produire ce genre de performance. Mais ce n’est pas ce qui va nous faire gagner demain. Après, oui, la victoire face aux Saracens nous a rassurés sur plein de domaines.

La chaleur qui se profile e va-t-elle jouer un rôle ?

Évidemment, car sous le soleil, on va forcément vouloir attaquer, mais il ne faudra pas tomber dans du hourra rugby. Mais je me dis quand même que cette chaleur qui se profile va nous servir car nous aimons particulièrement mettre du rythme et déplacer le ballon dont cette donnée est positive à mes yeux. Donc nous ne sommes pas trop inquiets à ce sujet. Vous me dites que les Harlequins sont moins habitués que nous à la chaleur… Oui, bof avec tellement de talent et d’individualités offensives, je pense qu’ils seront également satisfaits des conditions qu’on nous annonce. Je pense à Marcus Smith évidemment, mais aussi à leur numéro 12 (André Esterhuizen, NDLR), le genre de gars à qui on ne doit pas laisser trop d’espaces. C’est pourquoi je vous parlais de défense, et j’ajoute la discipline.

Justement en défense, vous a-t-on confié un rôle de régulateur en tant qu’ailier ? Certains entraîneurs choisissent cette option…

Oui, à l’aile nous n’avons pas la tête dans le guidon comme ceux qui sont au milieu. Finalement nous, les ailiers, plaquons très peu. Du coup, c’est un peu notre rôle de guider la ligne, alors on passe des consignes.

 

Nous vous avons vu vous entraîner aux tirs au but ce matin, est-ce au cas où ?

Oui, il faut être prêt à toute éventualité. Alors je me suis préparé à une séance de tirs au but, en espérant que ça n’arrive pas demain, mais je ne suis pas sûr que ce soit une loterie, car celui qui gagne, c’est quand même celui qui dispose des meilleurs buteurs et des hommes qui supportent le mieux la pression.

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Avez-vous déjà affronté Marcus Smith dans votre carrière ?

Oui avec le XV de France face à l’Angleterre (lors du dernier Tournoi à Lyon, NDLR. C’est un profil, ultra-offensif, créateur et très dangereux, un peu comme Matthieu Jalibert et ce sera un beau défi que de le museler. Disons qu’à l’entraînement à Bordeaux, on a l’avantage de s’exercer en défendant sur Mathieu justement.

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Les commentaires (1)
Olivedu85 Il y a 17 jours Le 12/04/2024 à 16:27

Il faudrait aussi s'entraîner à récupérer les chandelles !!!