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Francisco Gorrissen (Vannes) : "Les Argentins aiment la Bretagne"

Par Jérémi Blachère
  • Francisco Gorrissen lors d'un match face à Valence-Romans.
    Francisco Gorrissen lors d'un match face à Valence-Romans. Icon Sport - Hugo Pfeiffer
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Francisco Gorrissen, troisième ligne du RCV évoque la fin de saison et revient sur la soirée des Oscars Midi Olympique qui se déroulait au Kasino de Vannes.

Que ressentez-vous après avoir reçu cet Oscar Midi Olympique ?

C’est une très très belle soirée et une grande reconnaissance à mon égard. Ça fait un peu bizarre car le rugby est un sport collectif et on travaille tous ensemble mais ça fait plaisir d’être mis à l’honneur. Tous les discours m’ont vraiment touché et je suis vraiment content de ce prix.

Avec le trophée sont également arrivés pas mal de cadeaux…

Ah oui, j’ai été vraiment gâté (rires). Dès le début, j’ai reçu le premier cadeau (un casque et une enceinte, N.D.L.R.) je me suis dit : "Woow, ça commence déjà comme ça, c’est fou !" (rires) Après, les cadeaux se sont enchaînés, j’ai aussi reçu des bons pour plusieurs séjours, c’est très bien. J’en profite pour remercier tous les partenaires, je ne m’attendais pas à en recevoir autant, je suis très content mais je pense ma femme est encore plus contente que moi (rires).

Quel type de capitaine êtes-vous ?

Alors je suis peut-être capitaine mais je partage les responsabilités avec plusieurs autres leaders qui sont très importants pour le groupe. Au quotidien, je pense motiver par l’exemple. Je suis très exigeant avec moi-même et je fais tout pour qu’on ait tous ce niveau d’exigence qui nous tire vers le haut. Et pendant le match, on est plusieurs à prendre la parole mais que ce soit moi ou d’autres, on avance tous dans le même sens.

Quel regard portez-vous sur cette aventure entamée il y a bientôt trois ans ?

Quand je suis arrivé, ce n’était pas la meilleure saison du club. Mais après mon premier match à domicile, j’ai tout de suite dit à ma femme : "On est en milieu de tableau et le stade est quand même plein, l’ambiance est incroyable." J’ai compris que c’était l’endroit parfait pour continuer ma carrière. Je suis heureux d’être ici depuis mon arrivée et heureux qu’on ait élevé notre niveau de jeu. On fait une demie l’année dernière, cette saison on a démarré très fort mais ce n’est pas fini et j’espère qu’on va garder cette direction en vue des phases finales.

Les émotions vécues l’année dernière ne donnent-elles pas envie d’aller encore plus loin cette saison ?

Si, complètement. On a gardé presque tous les joueurs de la saison dernière et tout le monde connaît bien le plan de jeu. Juste après la défaite contre Oyonnax l’année dernière, on s’est dit que la saison prochaine serait pour nous. Comme l’a dit Jean-Noël (Spitzer, manager de l’équipe bretonne), on entre dans le money time et c’est le moment de mettre les gaz.

Quels sont les objectifs d’ici la fin de saison ?

L’objectif est de disputer une demi-finale à la maison, mais il faut continuer à travailler si on veut espérer y arriver. Il ne faut pas perdre notre temps à rester les yeux fixés sur le classement pour ne pas se disperser. Cette semaine, on s‘est encore dit qu’il fallait voir cette trêve comme une petite présaison et s’en servir pour préparer le sprint final de la meilleure manière qu’il soit. À nous de nous servir de ce temps pour bien travailler et continuer d’améliorer notre jeu. Chaque match doit nous permettre de monter en régime.

Une longue histoire lie le RC Vannes et l’Argentine. La connaissiez-vous avant d’arriver ?

C’est Rodrigo Bruni qui m’a aidé pour venir, mais je ne connaissais pas l’histoire argentine du RC Vannes. C’est en arrivant que j’ai commencé à regarder des photos et j’ai découvert que beaucoup d’Argentins étaient passés par Vannes. Je suis fier d’en faire partie et j’espère que ça va continuer car les Argentins aiment la Bretagne et ce n’est pas près de s’arrêter : plusieurs copains m’ont demandé des conseils pour venir ici (rires).

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