Finale Coupe du monde de rugby - "Bravo aux Boks, les meilleurs pour ne pas jouer au rugby" : la revue de presse de Nouvelle-Zélande - Afrique du Sud
La victoire de l'Afrique du Sud face à la Nouvelle-Zélande a ravi la presse sud-africaine et a logiquement miné les journalistes néo-zélandais. Certaines plumes ont même la dent dure contre le style de jeu des Springboks.
L'Afrique du Sud est sur le toit du monde. Après leur victoire homérique face à la Nouvelle-Zélande, les Springboks ont gardé leur trophée Webb-Ellis en s'offrant un quatrième sacre mondial, après 1995, 2007 et 2019. Dans les rédactions de la nation arc-en-ciel, l'enthousiasme et la fierté ont évidemment gagné les plumes des journaux généralistes et sportifs. The Daily Maverick ose une expression française avec un titre glorifiant la performance des Boks : "L'Afrique du Sud délivre "une pièce de résistance" dans une victoire historique face à la Nouvelle-Zélande". "Les Springboks ne savent tout simplement pas ce que signifie abandonner. Ils ont oublié comment perdre et, lors d'une nuit glaciale parisienne, ils ont creusé plus profondément que jamais pour battre de courageux Néo-Zélandais et devenir ainsi les premiers quadruples vainqueurs de la Coupe du Monde de Rugby".
Du côté des notes, les médias sud-africains ont évidemment délivré des copies proches de la perfection. The Citizen a notamment attribué un flamboyant 9/10 à Handré Pollard, qualifié de "meilleur retour de l'histoire", et un 10/10 pour Pieter-Steph du Toit, homme de la finale avec 28 plaquages au compteur. Le média titre d'ailleurs son compte rendu avec un hommage appuyé au flanker sud-africain. "Super Du Toit envoie les Springboks vers le titre mondial".
Relive South Africa's successful title defence under Rassie Erasmus and Jacques Nienaber which culminated in Paris on Saturday night with the Boks winning the 2023 Rugby World Cup. https://t.co/SGd1AdIcd0
— SA Rugby magazine (@SARugbymag) October 28, 2023
Gloire aux rois du monde !
SA Rugby Magazine va même plus loin. "Gloire aux rois du monde" titre le site sud-africain. Rapport de son côté explose de joie dans ses colonnes : "Oui c'était angoissant, oui c'était stressant, mais oh, que cette victoire est douce !". Le média afrikaner n'hésite même pas à parler des Springboks comme la meilleure équipe de l'histoire du rugby. Un constat qui n'est pas partagé en Nouvelle-Zélande où la frustration est immense. Au fond du seau l'année dernière, les All Blacks ont finalement arraché une place en finale. Mais le New Zealand Herald s'est sans doute réveillé avec la gueule de bois après cette deuxième défaite en finale.
"Bravo à l'Afrique du Sud, les meilleurs du monde pour ne pas jouer au rugby. Premièrement : l’Afrique du Sud a gagné équitablement. Deuxièmement : l’Afrique du Sud est meilleure pour ne pas jouer au rugby que les All Blacks. Troisièmement : le rugby doit se relever". Des propos acerbes tenus par Paul Lewis, l'un des éditorialistes du "NZ Herald". Stuff fait également parler la frustration d'une rencontre que les Blacks ont laissée filer. "Les All Blacks considéreront la défaite 12-11 en finale de la Coupe du Monde de Rugby contre l'Afrique du Sud comme celle qui leur a échappé. Leur imprécision les a blessés contre une équipe des Springboks qui semblait fonctionner à bout de souffle pendant les 40 minutes suivantes".
La finale de la Coupe du monde a été marquée par de nombreux faits d’arbitrage. Ce fut une constante de cette Coupe du monde : à vouloir lisser notre sport et ses aspirations au combat, est-on en train de tuer le rugby ?
— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) October 29, 2023
L'article complet ici > https://t.co/r84yP6gFqS pic.twitter.com/B6SyU9xOdk
Du côté de RNZ, le journaliste Jamie Wall livre un regard plus négatif sur la prestation des hommes de Ian Foster et égratigne les arbitres de la rencontre. "Si proche, et pourtant si loin, très loin. Au lieu de Nelson Mandela en 1995, il semble que Wayne Barnes et son équipe d'arbitres seront les plus associés à cette compétition intense, qui ne résisterait probablement pas à un examen esthétique s'il n'y avait pas eu des enjeux aussi élevés. Le score final n'était séparé que d'un point - mais c'est la différence entre la gloire ultime et rentrer à la maison sans rien". Ce dimanche matin, toute une nation se réveille sans doute avec le même état d'esprit que Jamie Wall.
J'ai déjà un compte
Je me connecteVous souhaitez suivre ce fil de discussion ?
Suivre ce filSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?