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Coupe du monde de rugby 2023 - Les Pumas sur la pente ascendante avant d'affronter le Japon

Par Quentin Put
  • À l’image d’Emiliano Boffelli, les Argentins se sont redressés après la déroute contre l’Angleterre. Vainqueurs appliqués des Samoa puis du Chili, ils disputent ce dimanche un huitième de finale face au Japon. Photo Icon Sport
    À l’image d’Emiliano Boffelli, les Argentins se sont redressés après la déroute contre l’Angleterre. Vainqueurs appliqués des Samoa puis du Chili, ils disputent ce dimanche un huitième de finale face au Japon. Photo Icon Sport Icon Sport - Icon Sport
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Argentine Décevants lors de leur premier match, les Argentins sont parvenus à gommer leurs lacunes pour se montrer plus dangereux. Mais lors de ce "huitième de finale", quel visage verra-t-on des Pumas ?

Difficile de tirer un enseignement de la large victoire argentine contre le Chili (59-5). Mais il en est un qui importe bien plus que les autres : les Pumas se sont offert là un huitième de finale contre le Japon, pour leur dernier match de la poule. De plus, le bonus offensif et l’écart de points obtenus contre les Condors permettent à la sélection sud-américaine d’envisager plus sereinement ce choc. En effet, bénéficiant d’une meilleure différence, en cas de partage des points avec les Brave Blossoms ils verront les quarts. "Comme on l’a dit après le premier match, nous préparons chaque semaine comme si une finale était au bout, relativisait le sélectionneur Michael Cheika. Notre approche mentale est bonne." Il faut dire que les deux dernières prestations ont pu rassurer sur le niveau de jeu des Pumas. "Nous ne sommes pas tout là-haut, dans le top 4, donc quand les choses ne vont pas dans notre sens, nous devons être capables de rebondir", indiquait le même technicien. En l’occurrence, c’est bien ce qu’ils ont fait après la défaite inaugurale à quinze contre quatorze face à l’Angleterre, match qu’il fallait oublier à tout prix. Deux semaines ont été utilisées à ce dessein. "On a eu des moments difficiles mais on a réussi, dévoilait le capitaine Julian Montoya. Cette victoire (contre les Samoa, N.D.L.R.) nous permet de faire un grand pas en avant." De façon comptable mais aussi dans les têtes, puisqu’une tout autre dynamique s’est emparée des Pumas, désormais en position d’envisager les quarts.

Se servir des exploits récents

"D’une part, il est toujours difficile de savoir si une équipe est au top de sa forme. Et sa progression n’est jamais linéaire", pointait Michael Cheika. Linéaires, les Pumas ne l’ont jamais été. Alors qu’on les présentait en amont de la compétition en deçà de ce qu’ils furent en 2007, 2011, 2015 et même 2019, les Argentins ont quand même réalisé d’authentiques exploits ces deux dernières années. Pour la première fois de l’histoire, ils ont battu les All Blacks sur leur sol, à Christchurch, mais aussi les Anglais à Twickenham et les Wallabies à Sydney. "On avance bien, se satisfaisait l’Australien ces derniers jours. Quand je suis arrivé en Argentine en 2022, il y avait des choses qu’on souhaitait améliorer pour pouvoir concurrencer les meilleures équipes, et c’est ce que nous sommes en train de faire. Le plan établi au cours de ces quatre dernières semaines porte sur les points à améliorer pour gagner en régularité et faire en sorte d’être au niveau attendu tous les jours, et bien évidemment encore plus les jours de match. La constance, c’est ce qui différencie une grande équipe d’une bonne équipe. Savoir être à son meilleur niveau chaque jour."

Pour ce faire, l’entraîneur adjoint Juan Martín Fernandez Lobbe, qui ciblait les "nombreuses pertes de balle en ruck et au contact", évoquait l’état de concentration maximal nécessaire à atteindre ce pic de forme : "Du stress il y en aura : c’est une Coupe du monde, ça ne se joue que tous les quatre ans, c’est un match décisif. Mais le stress peut être positif car il pousse à courir davantage, à se préparer davantage et à se concentrer sur chaque geste." Pour encaisser cette "charge mentale", le staff avait pour défi cette semaine de choisir entre les cadres installés ces derniers mois, et les joueurs s’étant illustrés, notamment contre le Chili. Attention, avant le match le plus important de ces quatre dernières années, chaque décision compte…

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