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Fédérale 1 : la furia langonnaise s’offre le sacre

Par Mathieu VICH
  • Les Langonnais ont maîtrisé cette finale de Fédérale 1 dans un stade Jacques-Fouroux globalement acquis à la cause des Girondins. Photos DDM - Manu Massip
    Les Langonnais ont maîtrisé cette finale de Fédérale 1 dans un stade Jacques-Fouroux globalement acquis à la cause des Girondins. Photos DDM - Manu Massip
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Au cours d’une rencontre globalement maîtrisée, les Langonnais sont allés chercher un titre mérité. Impériaux en conquête, les Girondins ont pu compter sur un banc décisif.

Rien ne peut égaler une ambiance de phases finales. Encore moins dans un complexe historique comme celui de Jacques-Fouroux à Auch, plein à craquer pour l’occasion. C’est devant 7 000 personnes, acquis majoritairement à la cause langonnaise, que le championnat de Fédérale 1 version 2023-2024 a connu son apogée. Une enceinte que les deux formations pourraient retrouver l’an prochain en Nationale 2.

Emmenés par plus de 5 000 supporters, ce sont les Langonnais qui commençaient le mieux la rencontre. Dès la première action, les Rouge et Blanc, survoltés, montraient leurs intentions grâce à deux combinaisons fluides de leurs trois-quarts. Le centre Christophe n’était pas loin d’aller à dame après une prise d’intervalle, mais était repris in extremis. S’en suivait une pénaltouche qui ne donnait rien, à cinq mètres de la ligne, pour les partenaires de Mendy.

Après un échec des buteurs de part et d’autre, les Valenciens, plus réalistes, scoraient les premiers (22e). Et ce, par le biais du demi de mêlée Nassik, impérial en première période.

Valence-d’Agen plus réaliste en première période

Finalement, au cours d’une première demi-heure marquée par un gros affrontement physique, les Langonnais frappaient les premiers. À la 29e minute, sur une remise intérieure, Christel Bertrand trouait le premier rideau défensif valencien. Dans son élan, il transmettait à son troisième ligne qui offrait sur un plateau l’essai à l’arrière Castanier. Du cousu main. Cependant, le buteur stadiste loupait la transformation et au passage, une deuxième tentative au pied.

Ce à quoi Ismaïl Nassik répondait par une pénalité en coin, à la suite d’un nouveau maul parfaitement maîtrisé par les hommes de Jérôme Pradelle. Ces derniers opposaient une réelle sérénité à la furia girondine, notamment grâce à une charnière cohérente dans ses choix.

De leur côté, les hommes de Christophe Hamacek se voyaient réduits à quatorze sur le renvoi. Le Fidjien Qica venait en effet infliger un plaquage dangereux sur le renvoi à Fono, écopant d’un carton jaune. Un carton qui n’impactera finalement pas le Stade puisque c’est l’ailier Christel Bertrand, enfin en réussite, qui inscrivait sa première pénalité. Imité par Nassik, qui renvoyait les deux équipes aux vestiaires avec un léger avantage pour les Tarn-et-Garonnais (8-9).

Deuxième période à sens unique

La seconde période était langonnaise. Indéniablement. Si l’on exceptait cette première action parfaitement menée par la charnière valencienne mais coupée par un en-avant, la maîtrise était langonnaise. C’est simple, dans le deuxième acte, Valence-d’Agen n’a jamais été en position de marquer un essai.

Grâce à une mêlée plus que dominatrice et une touche impériale, les Girondins ne donnaient que des miettes à leurs adversaires. "L’apport de notre banc et surtout de Jenkins en touche nous a fait beaucoup de bien", confirmait à l’issue du match le manager langonnais. Un constat partagé par son ouvreur Sébastien Dimitri : "Il s’agit de la force de notre groupe. Le banc nous a toujours beaucoup apporté et cela à encore fait la différence dans cette finale."

Sevrés de munitions, les Valenciens ne pouvaient renverser la physionomie. Bertrand, quant à lui, concrétisait les mouvements des Sud-Girondins par des pénalités et faisait gonfler le score (14-9). Les deux en-avant jugés volontaires par l’arbitre auraient pu pénaliser les Langonnais au score. Mais le carton jaune (puis rouge) de ce même Christel Bertrand ne changeait finalement rien. Les touches tarn-et-garonnaises, décisives, ne donnaient rien et Jenkins (encore lui) offrait le titre aux siens.

Un titre mérité au regard de la rencontre mais aussi de la saison. Christophe Hamacek a réussi son pari : remettre Langon à sa place, plus de 40 ans après son dernier titre.

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