Top 14 - Le fait du match de Stade français - Racing 92 : Marcos Kremer, un coup de sang qui passe mal

  • Top 14 - Marcos Kremer (Stade français)
    Top 14 - Marcos Kremer (Stade français) Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
Partager :

Expulsé en tout début de match, Marcos Kremer a coûté très cher au Stade français lors du barrage de Top 14 face au Racing 92. À l'image du carton rouge du flanker, les Parisiens ont sombré dans une indiscipline coupable et ont manqué leur rendez-vous. Le Racing 92 en a profité pour se qualifier en demi-finale. 

On a l'habitude de dire qu'on ne se fait pas de cadeaux entre voisins. Surtout lorsqu'il s'agit d'un derby décisif, en barrage de Top 14. Mais à Paris, le flanker parisien Marcos Kremer a fait une fleur au rival francilien. Le résumé des faits ? Un coup de casque aussi violent qu'évitable, asséné par l'Argentin sur le visage du pauvre Finn Russell, sorti groggy quelques instants plus tard. Prendre un carton rouge d'entrée de jeu, dans un derby et surtout un barrage décisif... L'action a tout du geste impardonnable. D'autant que l'Argentin est un coutumier des faits. Salué pour sa rudesse, il le flanker dépasse trop souvent les limites de l'agressivité. En témoignent ses trois cartons rouges reçus cette saison, toutes compétitions confondues.

Le Racing 92 se paie le Stade français et rejoint Toulouse en demi-finale !

Le film du match : https://t.co/8e3qLlZLXZ pic.twitter.com/uqDKOXwtyq

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) June 3, 2023

Celui face à Pau en début de saison avait "permis" aux hommes de Gonzalo Quesada de se rebeller en fin de match et d'aller chercher un succès inespéré sur la pelouse du Hameau. Mais cette fois, la sanction a tout simplement fait couler ses coéquipiers. D'ailleurs, les soldats roses ont accusé le coup dès la sortie du colosse que le colosse, qui avait les larmes aux yeux dans le vestiaire. Après vingt minutes en enfer à quatorze contre quinze, les Parisiens ont encaissé deux essais transformés. Ajoutez à cela une pénalité de Finn Russell à la 26e minute et voilà que le Racing 92 menait 17 à 3 dans ce derby qui tournait court, sur le synthétique brûlant de Jean-Bouin.

Un indiscipline chronique

Si la puissance des frères Alo-Émile permettait aux locaux de croire en un retour inespéré à la mi-temps, l'absence de Kremer s'est aussi faite ressentir en seconde période. Sous la chaleur incandescente qui régnait sur capitale, ceux qui avaient terminé quatrième de la saison régulière se sont épuisés à compenser la défection de leur troisième ligne. Il fut alors trop difficile pour eux de faire la différence en attaque, face au rideau défensif efficace des Racingmen. Aussi, forcer la décision grâce aux mêlées s'avérait plus dur, à sept contre huit. Peut-être du coup moins lucides que leurs adversaires, les coéquipiers de Romain Briatte ont eux-aussi sombré dans l'indiscipline.

Parmi les douze pénalités concédées par le Stade français, trois ont offert directement des points aux Ciel et Blanc en seconde période. Ces derniers ont alors pu s'échapper au score, avant de jouer la fin de match intelligemment pour planter la banderille finale après la sirène. Le Stade français peut s'en mordre les doigts et Marcos Kremer n'est pas près de se voir enlever l'étiquette de joueur indiscipliné...

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?