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Pro D2 - Vannes, le tube du printemps ?

Par Rémy RUGIERO
  • John AFOA, pilier de Vannes
    John AFOA, pilier de Vannes Icon Sport - Icon Sport
Publié le
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Avec un rugby ne laissant jamais la place au doute face à Béziers, les Vannetais ont marqué les esprits et peuvent plus que jamais nourrir de grands espoirs sur la fin de saison.

Le déplacement à Béziers fut décortiqué à la lettre et l’application du plan fut minutieuse. Ou l’inverse, peu importe tant les Morbihannais furent maîtres de leur sujet et de leurs lancements où le hasard n’avait aucunement sa place face aux Biterrois. Chirurgicaux même quand il a fallu faire face au vent dans le premier acte et contenir les réactions adverses. Fringants, quand John Afoa, le droitier si expérimenté du RCV s’affalait derrière la ligne pour permettre aux siens avant la pause, de virer en tête malgré les contraintes imposées par Éole. Jean-Noël Spitzer revient sur les bases de ce succès : "Nous n’avons pas toujours effectué des matchs avec cette capacité de franchissement. On a proposé un peu partout de la continuité et c’était très propre dans l’ensemble. L’objectif était d’être dans les clous à la pause avec le choix assumé de jouer contre le vent. On a voulu tenir un maximum le ballon et ne pas trop s’exposer et cela nous a plutôt bien réussi." Du talent à tous les étages et des variations proposées assez déstabilisantes pour les Héraultais, pas en mesure d’y répondre sur la majorité des enjeux de la rencontre. Avec un tel écart au final, la stratégie fut idoine et les Bretons ont affiché une sérénité de tous les instants pour rafler une mise bonifiée, vitale pour la suite des opérations.

Béziers renvoyé à ses études

Pour l’ASBH, le coup est rude. Un cinquième revers à domicile, un score lourd et puissant à son encontre, le genre de soirée à oublier après que bon nombre de supporters, quittant le stade avant le coup de sifflet final, marquaient des signes d’agacement. Maxime Espeut, le capitaine des Rouge et Bleu était furieux : "Je suis peiné du manque de réaction, qu’on ne se fasse pas violence. Sur l’état d’esprit, nous n’avons pas le droit de subir ainsi. L’ADN du Biterrois, c’est de ne pas renoncer et il faut qu’on travaille dessus c’est évident." Bousculés sur tous les secteurs, les Héraultais ont concédé trop de points sur les basiques, absurde pour le centre de Béziers : "Il faut arrêter de se croire en vacances et que nous sommes maintenus. Tout le monde a gagné derrière nous, il faut terminer le boulot. Si nous allons à Biarritz sans détermination, on va se faire rouler dessus comme à Mont-de-Marsan. C’est impossible qu’on achève notre saison de cette manière et j’espère que tout le monde s’y prépare en conséquence." Les mots sont prononcés, ils sont épais et trébuchants. Béziers doit déjà sauver sa tête mathématiquement dans le championnat, puis soigner certains maux récurrents. C’est la réalité du moment, elle est implacable. Le reste surviendra plus tard.

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