En contacts avec le Racing 92, Matthieu Jalibert reste évasif quant à son avenir

Par Rugbyrama
  • Matthieu Jalibert face au Stade français
    Matthieu Jalibert face au Stade français
Publié le Mis à jour
Partager :

TRANSFERTS - Dans un exercice de questions/réponses avec sa communauté sur le réseau social Instagram, l'ouvreur de Bordeaux-Bègles Matthieu Jalibert a notamment été interrogé sur son avenir. S'il est sous contrat jusqu'en 2023 avec l'UBB, Midi Olympique révélait qu'il intéresse fortement le Racing 92, qui voudrait en faire le successeur de Finn Russell.

A la question d'un internaute sur son avenir immédiat, et d'un possible départ dans les Hauts-de-Seine, Jalibert s'est montré évasif, se contentant de rappeler : "Je suis sous contrat jusqu'en 2023". Ce qui ne ferme pas franchement la porte à un départ, avec des transferts contre indemnités de plus en plus fréquents dans le rugby professionnel, avant la fin des contrats. Récemment, les exemples des départs anticipés de Kolbe (de Toulouse vers Toulon), de Fickou (de Toulouse vers Paris, puis Paris vers le Racing 92) ou de Pesenti (de Pau vers le Racing 92) prouvent cette nouvelle tendance, lorsqu'il s'agit de joueurs majeurs et internationaux pour lesquels les grosses écuries sont prêtes à sortir le chéquier.

Un peu plus loin, relancé sur son avenir à moyen terme, Jalibert entretenait le flou : "Tout est envisageable".

Marti : "Hors de question de tomber dans ce genre de trafic"

Pour rappel, la prolongation de Jalibert en Gironde, dans son club formateur, est considérée comme un dossier prioritaire par le président Laurent Marti. La semaine dernière, il confiait dans les colonnes de Sud Ouest : "Il y a un moment où on ne peut pas sacrifier un projet pour du fric et mon projet il est construit autour de Matthieu Jalibert. [...] Je ne suis pas sûr que l’herbe soit plus verte ailleurs. Il n’a même pas 22 ans. Il peut accompagner le projet de l’UBB, trois ou quatre ans de plus avant d’aller voir ailleurs si ça ne marche pas."

Une montée au créneau qui n'empêche pas des discussions de se poursuivre entre l'entourage du joueur et plusieurs clubs du Top 14, le Racing 92 en première ligne. Marti encore, dans Sud Ouest : "Il est hors de question de tomber dans ce genre de trafic qui commence à être organisé à des fins financières par les agents. Ils font ça pour se créer du business. Ils parlent, les médias parlent. Ils allument le feu et ils voient si le feu prend. Je pèse mes mots : si je laisse partir un mec, c’est vraiment parce que j’aurai la conviction que c’est dans l’intérêt du club."

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?