Jouer en élite accroît les chances d'aggraver ses fonctions cognitives passé un certain âge

Par Rugbyrama
  • Dave Kilcoyne traité pour une commotion lors d'Irlande-Ecosse
    Dave Kilcoyne traité pour une commotion lors d'Irlande-Ecosse
Publié le Mis à jour
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INTERNATIONAL - Une étude menée en Angleterre sur 150 anciens joueurs d'élite montre des liens entre les chocs à la tête et l'apparition de symptomes lourds de type Alzheimer chez les personnes de plus de 75 ans.

L'étude Brain est menée par différents groupes de recherche de Londres, Oxford, accompagnée par la fédération anglaise de rugby et soutenue par la Fondation Drake. Elle porte sur 150 anciens rugbymen d'élite. Elle ne révèle pas de difficultés cognitives chez les sujets de moins de 75 ans. Pour ceux qui ont plus de 75 ans en revanche, presque un tiers (29%) des joueurs ayant souffert de trois commotions ou plus durant leur carrière, vit avec une situation cognitive grave, telle que des pertes de mémoire ou même la maladie d'Alzheimer. Chez les anciens joueurs ayant connu moins de trois commotions dans leur carrière, le constat est bien moins préoccupant.

Les chercheurs n'ont pas relevé de corrélation entre commotion et/ou longueur de carrière, et fonction cognitive au-dessus de 50 ans. Mais chez les 75 ans et plus, l'étude suggère un lien entre la répétition des chocs à la tête et l'augmentation du risque de maladies telles que celle d'Alzheimer.

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