Steeve Blanc-Mappaz (Grenoble) : "Nous sortons la tête haute"

Par Julien Veyre
  • Steeve Blanc-Mappaz n'a pas de regrets après ce barrage d'accession perdu
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Publié le Mis à jour
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Le capitaine grenoblois revient sur la défaite de son équipe devant l’USAP à l’occasion de l’access match, ce samedi au stade des Alpes (19-33). Les Isérois ont donné du fil à retordre aux Catalans, avant de céder sur la fin de partie. Steeve Blanc Mappaz se confie à l’issue de ce match.

Quel sentiment vous laisse cette rencontre ?

Nous avons bouclé le chapitre ce soir. Pas de la meilleure des manières avec cette défaite. Mais nous sortons la tête haute. Compétiteurs, nous restons frustrés de la finale perdue et de la défaite de ce soir. Mais quand nous regardons d’où l’on vient, nous revenons de loin. Nous nous souvenons que la saison passée nous jouons le maintien et puis cette année nous faisons une saison exceptionnelle. Il n’y a pas ce que l’on souhaitait au bout. Tout le travail que nous avons mis pour atteindre l’objectif du titre. Qui amenait à la montée. Et ce soir, nous avions une deuxième chance.

Que vous vous êtes dit entre vous avant le match ?

J’ai demandé aux mecs d’être des hommes, de répondre aux échéances. Chaque fois que nous avons été dos au mur la saison dernière, nous avons toujours répondu présent. En une semaine, perdre une finale puis rebasculer et aller de l’avant… Avec le match que l’on fait, je crois que les mecs ont répondu par leurs actes !

Que vous a-t-il manqué en deuxième période ?

En début de période, nous sommes chez eux mais nous perdons rapidement le ballon, n’arrivons plus à mettre la main sur celui-ci, comme nous l’avions fait en première mi-temps. Après, ils ont été très forts sur les fondamentaux : les ballons portés et la mêlée. À partir de là, quand tu es sur le reculoir, c’est plus difficile.

Mêlées, ballons portés. Vous aviez beaucoup progressé depuis la saison dernière sur ces secteurs. Mais il reste une marche pour rivaliser à l’échelon supérieur…

Le constat est que nous sommes une équipe avec beaucoup de jeux de mouvements, des avants qui se déplacent énormément. On leur demande beaucoup . Alors forcément, nous sommes un peu plus en carence sur les phases statiques. Pourtant cette saison, je nous ai trouvés plutôt bien. Mais sur les deux derniers matchs, nous venons de rencontrer deux gros packs. Nous avons été un peu plus en difficulté, nous n’avons pas trop trouvé de solutions. C’est la base du rugby, il faut être fort sur ces phases-là.

Ce FCG est une jeune équipe. Cette phase finale vécue cette saison servira-t-elle pour l’avenir ?

Bien sûr que cela peut servir. Je me souviens qu’il y a deux saisons quand nous nous qualifions pour le barrage à Biarritz, j’avais dit aux mecs que l’on reviendrait. Cela ne s’est pas passé comme cela l’année d’après. Chaque saison, il faut s’en servir, il faut grandir. Nous avons un groupe très jeune avec énormément de potentiels. S’ils gardent cela en eux, il y a moyen de faire quelque chose. Il faudra aussi apporter un peu d’expérience dans ce collectif. Je pense que nous allons revenir plus fort. Car nous avons beaucoup de mecs de caractère. Et aussi l’envie d’y re-gouter.

Vous avez su imposer votre rythme pendant une heure. Ensuite, est-ce l’USAP qui a pris la main ou vous qui avez cédé un peu ?

J’ai trouvé qu’ils avaient accéléré en deuxième mi-temps. Et nous ont mis en difficultés sur les phases statiques. Et quand ils sont repassés devant, cela devient compliqué.

Que vous inspire ce soutien populaire ?

Un mot, c’est déjà merci. Et encore merci cela ne suffit pas. L’année dernière, ils ne nous ont pas lâchés alors que nous jouions le maintien. Vivre une saison comme cela est extraordinaire. Nous avions besoin d’eux et ils ont poussé. Nous ne prenons pas la victoire mais avons retrouvé cela à Grenoble, c’était un objectif. C’est une énorme fierté.

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