Top 14 - Et le Stade français Paris a perdu le mojo face au Racing 92 !

  • Romain Briatte et le Stade français se sont inclinés face au Racing 92 à Jean Bouin
    Romain Briatte et le Stade français se sont inclinés face au Racing 92 à Jean Bouin Icon Sport - Icon Sport
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Efficace, brillant et un tantinet chanceux lors du match aller, le Stade français a été défait (13-17) par le Racing 92 ce dimanche soir à Jean Bouin. Dans ce derby, il est clair que la réussite avait changé de camp. Pour que les deux formations puissent se revoir dans quelques semaines ?

Après leur démonstration de force sur la pelouse du Racing au match aller (48-10), où la réussite leur avait bien souri (on se souvient des essais de Barré et d'Odogwu), c’est le côté obscur de leur rugby qu’ont montré les Parisiens hier soir à Jean Bouin. Face à des Racingmen revanchards, les gars de la capitale semblaient dans le flou, brouillons et agacés. À l’image des nombreux accrochages survenus au cours du match aux quatre coins du terrain, sans doute un moyen d’évacuer leur frustration grandissante au fur à mesure que le chronomètre grimpait. La meilleure défense du championnat fut peu inspirée dans ce secteur, comme en témoignent les deux premiers essais encaissés. Sur un jeu au pied totalement manqué de l’ouvreur Antoine Gibert, le ballon atterri par chance dans les bras de Christian Wade. L'ailier efface ensuite 4 défenseurs sur une course et s’en va plonger derrière la ligne. Puis, comme si le destin voulait marquer un peu plus le coup, Joris Segonds, un poil en retard sous le ballon, ne peut éviter un rebond capricieux. Ce dernier retombe dans les bras de l’auteur du jeu au pied de départ Max Spring. L’arrière international n’a plus qu’à ouvrir les bras, voir le ballon tomber dedans et aller à dame.

Balle au centre pour une belle ?

La chance sourit aux audacieux n’est-ce pas ? Et l’audace, dans la nuit parisienne, était côté banlieusard. Le colonel des Soldats roses Gonzalo Quesada en avait bien conscience. « Sans grand-chose le Racing est devant nous, lançait-il. Mais on ne mérite pas d’être devant. Nous ne sommes précis sur rien et indisciplinés. Il n’y a rien qui marche ni en défense, ni en attaque. » Et il est vrai que balle en main, ce ne fut guère mieux pour la bande à Glover ! Se heurtant à une hermétique ligne ciel et blanche, les différentes intrusions se sont soldées par des cafouillages, des mouvements brouillons et autres imprécisions. Pourtant, les quatre pénaltouches consécutives illustraient une volonté de se reprendre, mais rien n’y faisait. Le Racing résistait encore et toujours à l’envahisseur voisin. Si l’essai de Dakuwaqa en fin de match permet à Paris de prendre le bonus défensif, l’ennemi racingmen a finalement pris sa revanche de la déculottée ruminée pendant trois mois et se rapproche plus que jamais du top 6. Reste à savoir si les deux se retrouveront un peu plus tard dans la saison et surtout qui remportera le plus important : la belle !

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