Lebel : "Les états d’âme, il faut les laisser de côté"

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XV DE FRANCE - Très bon avec le Stade toulousain lors de la dernière phase finale du championnat, le véloce Matthis Lebel devrait être titularisé sur l’aile gauche du XV de France ce week-end, à Toyota City. Et là-bas, il a une chance en or de prouver qu’il est davantage qu’un bon joueur de Top 14…

Ce week-end, à Toyota City, Matthis Lebel devrait logiquement débuter sur l’aile gauche du XV de France. Pour lui, dont la dernière sélection remonte à l’automne dernier face à la Géorgie, l’enjeu est de taille et consiste, en fait, à montrer qu’il n’est pas seulement un bon joueur de club. "Le dialogue entre moi et les coachs de l’équipe de France a toujours été très clair, explique-t-il en préambule. A mon poste, il y a des joueurs en place et ceux-là ne sont pas n’importe qui. Des fois, on est évidemment frustré mais ce qui prime, c’est le collectif. Les états d’âme, il faut les laisser de coté.."

Auteur d’une excellente fin de saison avec Toulouse, Matthis Lebel, qui n’avait pas vraiment répondu aux attentes du staff à l’occasion de sa seule titularisation en équipe de France contre les Géorgiens, se voit aujourd’hui offrir, en l’absence du blessé Gabin Villière, une chance en or. Il poursuit ainsi : "À un an de la Coupe du monde, toutes les billes sont bonnes à prendre, que ce soit pour un jeune joueur comme Matthias Haddad ou un mec expérimenté comme Damian Penaud. Mais on se tromperait de chemin en tentant de sortir du cadre pour jouer sa carte personnelle. Ce collectif, il faut avant tout le respecter".

Lebel : "On souffre, on transpire beaucoup..."

Et sinon, comment vit-il la chaleur écrasante sévissant à Tokyo depuis quelques jours, une fournaise que l’on annonce encore plus féroce ce week-end à Toyota ? Il enchaîne : "On souffre, on transpire beaucoup et longtemps. Mais c’est aussi le but de ces entraînements : nous préparer au mieux aux condtions météo de samedi après-midi". Le danger ? Les ballons tombés, semble-t-il. "On préfère jouer sous temps de pluie, c’est presque plus facile. Ici, pour limiter les effets de la transpiration, on a néanmoins utilisé des spray de colle et on s’est même mis de la résine sur les mains. Mais le plus important, c’est de rester concentré pendant quatre-vingt minutes et de rester sur les gestes de base appris à l’école de rugby."

Quant à savoir ce qu’il sait de cette équipe japonaise restant sur deux succès faciles face à l’Uruguay, il explique : "C’est une équipe qui tient le ballon, aime beaucoup jouer. Il faudra être prêt en défense pour ne pas leur laisser trop d’espaces. Leur effectif semble important puisque sur la double confrontation face à l’Uruguay, ils ont changé la quasi totalité de l’équipe d’un week-end à l’autre".

?️"Cette tournée aura un impact sur les futurs remplaçants, pas les titulaires"

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— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) June 28, 2022
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