Labit : "Wardi avait l’impression d’être là depuis cinq ans"

Par Rugbyrama
  • XV de France - Laurent Labit
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  • XV de France - Reda Wardi
    XV de France - Reda Wardi
Publié le Mis à jour
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XV DE FRANCE - Lors d'un entretien exclusif accordé à Midi Olympique, Laurent Labit s'est livré sur l'apport crucial des "finisseurs". Macalou, Wardi, Chalureau ou Falatea ont apporté leurs forces pour devancer l'Afrique du Sud. Le pilier rochelais a d'ailleurs livré une solide partie...

La victoire du XV de France sur les Springboks a matérialisé la profondeur d'effectif du groupe de Fabien Galthié. Maxime Lucu a tenu son rang après le carton rouge d'Antoine Dupont, Sekou Macalou n'a commis aucune faute sur son aile gauche, et Sipili Falatea a offert aux Bleus l'essai de la victoire. Parmi les "finisseurs" qui ont marqué des points à Marseille, Reda Wardi a également été irréprochable dans le combat et en mêlée fermée, où il a tenu la dragée haute à la première ligne sud-africaine. Pour Laurent Labit, sa prestation symbolise l'intégration parfaite du pilier rochelais. "Il y a deux choses : d’abord notre méthode, effectivement. Ensuite, il y a l’état d’esprit des mecs. Quand Wardi a pris la parole devant le groupe, il a dit qu’il avait l’impression d’être là depuis cinq ans. À son arrivée, les mecs se sont occupés de lui, l’ont briefé. Il n’y a pas une once de rivalité entre eux. Quant à la méthode, elle permet à nos joueurs de s’approprier nos systèmes, nos habitudes de jeu. Travailler à trente-et-un ou trente-deux joueurs ne permet pas d’exister à ce niveau. Vous parlez des joueurs entrés en jeu mais il y a aussi tous ces absents comme Villière, Willemse, Cros ou encore Vincent. Et pourtant, des garçons tels Wardi, Chalureau et d’autres ont fait le job".

XV de France - Reda Wardi
XV de France - Reda Wardi

"Il n'y a pas d'inquiétude pour le Japon"

Miné par les futures absences de certains cadres (Baille, Dupont, Danty...), Laurent Labit veut jouer la carte optimiste. "Il n’y a pas d’inquiétude. Certes, nous avons perdu des garçons comme Cyril Baille ou Thibaud Flament, sans doute Antoine Dupont. Mais les joueurs le savent : c’est un paramètre qu’ils ont intégré. Ce qui nous arrive, ça peut survenir en plein milieu de la Coupe du monde. On peut très bien croiser les Sud-Africains en quart de finale du Mondial, sortir avec de nombreux blessés et affronter l’Australie en demi-finale, puis éventuellement les Blacks en finale. On ne sera pas champion du monde à trente-trois, mais plutôt à cinquante ou cinquante-cinq.

Retrouvez l'intégralité de l'entretien de Laurent Labit sur midi-olympique.fr

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