Harinordoquy : "Si j’avais un truc à dire aux Bleus, c’est de s’approprier l’événement"

Par Rugbyrama
  • Imanol Harinordoquy, ancien troisième ligne international de Pau, Biarritz et Toulouse
    Imanol Harinordoquy, ancien troisième ligne international de Pau, Biarritz et Toulouse
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XV DE FRANCE - Dans un entretien accordé à Midi Olympique, Imanol Harinordoquy s’est remémoré certains de ses souvenirs de Coupe du monde. Celui qui a participé à trois mondiaux (2003, 2007 et 2011) donne également quelques conseils aux joueurs de Fabien Galthié un an avant le match d’ouverture contre la Nouvelle-Zélande.

Six ans après avoir raccroché les crampons, Imanol Harinordoquy s’est confié pour Midi Olympique sur ses diverses préparations à la Coupe du monde. Demi-finaliste en 2003, 2007 et finaliste en 2011, le basque bondissant note un point commun à toutes ses épopées. "Franchement, j’ai toujours aimé ces saisons jouées avant un Mondial. L’excitation est toujours présente. Ce challenge d’être sélectionné est un moteur permanent. Tout au long de la saison, les joueurs se mesurent à leurs concurrents pour une place en équipe de France".

Trois Mondiaux et autant d’aventures différentes pour le troisième ligne. Harinordoquy garde en mémoire une folle épopée 2003, une crispante campagne 2007 et un émouvant mondial 2011.

Bardé de 82 sélections sous le maillot bleu, l’ancien biarrot fait aujourd’hui l’éloge du confort accordé aux actuels joueurs du XV de France. "À mon époque, la préparation débutait au CNR début juillet. Avant, c’était priorité aux clubs et cela ne nous pas jamais empêchés d’être performants, même si nous n’avons jamais réussi à aller au bout. Aujourd’hui, j’ai le sentiment que cela fait trois ans que le XV de France se prépare, avec un confort de travail jamais vu. Et j’en suis ravi !" avant d’ajouter "si j’avais un truc à dire aux joueurs, c’est de s’approprier l’événement, de le vivre pleinement, d’être acteur du projet. Surtout, qu’ils ne filment pas leur Coupe du monde. Qu’ils la vivent vraiment pour ne pas avoir de regret. Qu’ils se nourrissent de tout l’engouement. Parce que ça passe trop vite".

Retrouvez l'entretien exclusif d'Imanol Harinordoquy sur midi-olympique.fr

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