Cabannes : "Quand j’étais jeune, j’étais un peu con"

  • Laurent Cabannes
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Observateur distant mais avisé du rugby actuel, l’ancien Racingman Laurent Cabannes a toujours été un joueur et un homme épris de liberté. Il ouvre pour nous sa boîte à souvenirs et évoque l'équipe de France actuelle.

Quel regard portez-vous sur l’équipe de France aujourd’hui ?

Ils ont une génération intéressante, voire très intéressante. On a vu qu’ils sont compétitifs contre les meilleures équipes. Tout le monde salive à l’idée de la prochaine Coupe du monde, d’autant qu’on a connu des années plus difficiles. J’écoutais Fabien Galthié l’autre coup, il disait qu’il voulait tripler les postes. Je crois qu’il les a même quadruplés. Cela laisse augurer un renouveau du rugby français. Les joueurs pratiquent un rugby enthousiasmant, ils sont formés en France et jouent en Top 14. On a même vu qu’un joueur de Pro D2, Melvyn Jaminet, a signé une très belle tournée. Cela veut dire que les clubs français travaillent bien.

Et sur les troisième ligne ?

L’équipe de France est riche à ce poste. Je n’aime pas mettre des joueurs en avant, mais c’est vrai que certains me plaisent. Déjà on a Charles Ollivon, qui est blessé pour le moment mais qui reviendra. On voit aussi que beaucoup de jeunes joueurs arrivent en même temps : Woki est intéressant, Jelonch prend des épaules et de l’épaisseur… et il y en a d’autres, sans compter ceux que l’on ne connaît pas encore et qui se révéleront d’ici deux ans et demi. J’y vois un signe de la santé du rugby français et de ses clubs. On a beaucoup critiqué le Top 14 et le Pro D2, mais on voit bien que ces championnats forment des joueurs compétitifs.

Vous retrouvez-vous dans l’un d’entre eux ?

J’aime bien Cameron Woki. Je ne le connaissais pas trop car à Bordeaux-Bègles je suivais davantage Alexandre Roumat, le fils d’Olivier, qui me plaît aussi. Woki a intégré progressivement le groupe France, et il a un profil intéressant. Sa marge de progression est énorme aussi… Il est offensif, plein d’énergie, il couvre du terrain… J’ai pu vérifier sa grande activité en me penchant sur ses statistiques.

Il paraît que vous étiez absent à votre propre Oscar Midi Olympique au début des années 90 ?

(rires) Ouais mais quand j’étais jeune, j’étais un peu con ! J’ai raté pas mal de trucs comme ça, à Stade 2 par exemple. Enfin non, je n’ai pas raté, je n’étais pas enthousiaste à l’idée d’y aller. J’étais un peu écorché, j’ai eu mes côtés difficiles quand j’étais jeune. Après, je vous rassure, ça m’a passé !

Retrouvez l'entretien en intégralité sur midi-olympique.fr

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