Vincent : "On est des chiens et le terrain, c’est un ring où tu peux te lâcher"

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    Vincent : "On est des chiens et le terrain, c’est un ring où tu peux te lâcher"
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XV DE FRANCE - En succédant à Virimi Vakatawa au milieu du terrain tricolore, le Montpelliérain et trois-quarts centre du xv de france a aussi hérité d’un cadeau empoisonné. Jusqu’ici, il a pourtant relevé le défi...

Le XV de France a réalisé 202 plaquages face à l’Irlande, dimanche après-midi. Comment êtes-vous sorti de cette rencontre ? Mâché ? Brisé ?

C’était dur, ouais… À la fin, j’étais content que ça s’arrête. Mais par rapport à ce qu’ont fait les avants sur les points chauds ou le triangle du fond sous les ballons hauts, j’ai été épargné à Dublin. Eux ont vraiment réalisé un boulot phénoménal.

Quelle est la force de ce nouveau système défensif ?

C’est un état d’esprit, d’abord. Shaun (Edwards) nous pousse dans nos derniers retranchements. Ses interventions sont claires, nettes et précises : en deux phrases, on comprend où il veut en venir. Et puis, si tu n’es pas assez concentré sur son exercice, il sait te faire changer d’attitude…

Laurent Labit, l’entraîneur de l’attaque tricolore, nous disait que vous avez parcouru 8,6 kilomètres face à l’Irlande, soit 2 kilomètres de plus qu’un joueur international lambda. D’où tenez-vous cette endurance ?

Cela fait partie de mes bases. J’essaie toutefois de faire le labrador le moins possible. Au fil de ma carrière, j’ai ainsi dû apprendre à gommer les courses qui ne servaient à rien, à garder ma lucidité pour ne pas déserter ma zone… C’était l’un de mes défauts, à mes débuts.

Globalement, le staff des Bleus loue vos incroyables qualités physiques. De qui les tenez-vous, au juste ?

De mon papa, je crois. Il est pompier professionnel et s’est toujours beaucoup entretenu. Cette énergie-là, je l’ai depuis l’enfance. […] Ce que j’ai dû travailler, en revanche, c’est le haut de mon corps. Je n’avais pas un gros gabarit, au départ. Je souffrais un peu sur les impacts, j’étais souvent blessé. Ces dernières années, j’ai donc essayé de développer au maximum les pectoraux, les biceps, tout ça…

Retrouvez l'intégralité de l'interview sur midi-olympique.fr

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