Novès : "Les prud'hommes ont été très clairs : il n'y a pas de faute grave"

  • Guy Novès (XV de France) - juin 2017
    Guy Novès (XV de France) - juin 2017
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XV DE FRANCE - Souriant à la sortie du conseil des prud'hommes de Toulouse, après le verdict rendu en sa faveur sur la qualification de "faute grave" concernant son licenciement, Guy Novès a confié sa satisfaction. L'horizon s'ouvre désormais pour lui. Comme candidat à la présidence de la FFR, en 2020 en tête de l'opposition à Bernard Laporte ? Il ne l'exclut pas.

Rugbyrama : Vous semblez satisfait du jugement qui a été prononcé...

Guy Novès : Vous pouvez imaginer que nous attendions avec Laurent (Nougarolis, son avocat, N.D.L.R.) le résultat de cette audience. En ce qui me concerne, apprendre ce résultat me satisfait. Nous l'espérions et nous l'avons obtenu.

Concrètement, avez-vous le sentiment d'avoir gagné ?

G. N. : Nous avions saisi le conseil des prud'hommes pour laver l'honneur de ma personne. On me reprochait une faute grave et les prud'hommes ont été très clairs à ce sujet : il n'y a pas de faute grave. Elle n'existe pas. Il y a également des dossiers de préjudice sur lesquels ils sont condamnés. C'est satisfaisant, en ce qui me concerne.

Vous aviez parlé d'une épreuve. Est-elle désormais derrière vous ?

G. N. : Je me réveille seulement de quinze mois où j'ai été renfermé sur moi-même. Mes proches, ceux qui me connaissent l'ont bien ressenti. Cette épreuve est-elle terminée ? Cela reste dur d'avoir eu à subir, en fin de vie professionnelle, ce genre d'accusations. Je suis passé par le biais d'un avocat pour démontrer que je ne méritais pas ce traitement. Je ne sais pas si c'est suffisant pour réparer ce que j'ai subi depuis quelques mois. Mais j'ai obtenu ce que j'attendais.

N'allez-vous donc pas faire appel ?

G. N. : Ce n'est pas mon dossier. Mon avocat va intervenir, consulter et décider de ce qui va désormais se passer. En ce qui me concerne, je suis satisfait du résultat.

On vous sent très soulagé...

G. N. : Je suis soulagé, oui. Durant cette épreuve, j'ai aussi pu mesurer tout le soutien autour de moi. J'avais plus de 28000 soutiens sur les réseaux sociaux. J'ai eu mes proches, ma famille, mes amis au plus près de moi. Dans ces moments, vous voyez les personnes qui vous aiment et qui tiennent à vous. Cette épreuve m'aura permis de faire le bilan de toutes ces personnes. Et je veux leur dire que je tiens aussi beaucoup à elles. Je suis heureux de ne pas les avoir déçues dans ce combat. Finalement, c'était le plus important pour moi. Ma fille Julie Novès me répétait que c'était le combat de ma vie. Je ne sais pas si elle a raison mais une chose est sûre : je n'oublierai jamais.

Des élections à la FFR se profilent en 2020. Beaucoup de rencontres ont lieu actuellement dans l'opposition qui se construit face à Bernard Laporte. Serez-vous des leurs ?

G. N. : Vous verrez la suite... (il sourit)

Vous ne fermez pas la porte...

G. N. : Vous me parlez de "la porte" ! (il rigole) Plus sérieusement, je partage effectivement une sensibilité avec certaines personnes, qui ne sont pas d'accord avec ce qu'il se passe actuellement. Je viens de vivre un an et demi très compliqué, je suis bien placé pour le savoir...

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