Accord (ponctuel) en vue pour les 42

  • Fabien Galthié (France)
    Fabien Galthié (France)
Publié le Mis à jour
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XV DE FRANCE - Les différents dirigeants du rugby français doivent entériner ce mercredi après-midi un accord de principe autour de la mise à disposition des Bleus de 42 joueurs, pour préparer le prochain Tournoi. Un accord qui ne porterait toutefois que sur le prochain Tournoi.

Il est encore bien tôt pour parler d'un accord global et d'un alignement des différentes parties du rugby français, autour de l'équipe de France. Sur la question de la mise à disposition des Bleus de 42 joueurs par les clubs, pour préparer le prochain Tournoi des 6 Nations 2020 (quand la convention actuelle n'en prévoit que 31) une porte de sortie devrait toutefois être trouvée dans les prochaines heures. C'était un souhait de Fabien Galthié, Raphaël Ibanez et leur staff, pour pouvoir se préparer au mieux. Ils devraient être entendus.

S'il est toutefois "bien tôt pour parler d'un accord global", c'est que l'entente entre clubs et fédération, qui pourrait être officialisée cet après-midi, ne porte que sur le prochain Tournoi 2020. Sans certitude de lendemains, et des négociations sur le fond qui devront se poursuivre.

Désaccord sur la proposition de la FFR d'intéresser les clubs aux résultats des Bleus

Sur le sujet, plusieurs réunions se tiennent depuis hier à Nice, pour tenter de faire avancer des négociations que mènent Bernard Laporte, Serge Simon et Laurent Gabbanini (DG adjoint) côté FFR ; Eric de Cromières (Clermont), Didier Lacroix (Toulouse) et des dirigeants de la LNR côté clubs. La LNR, représentant des clubs professionnels qui emploient les joueurs, continue de réclamer une indemnisation pour l'élargissement de la liste. Une requête à laquelle à la FFR ne souhaite toujours pas accéder.

Il y a quelques jours, Bernard Laporte proposait de procéder par intéressement, en partageant avec les clubs les gains financiers provenant du Tournoi des 6 Nations. Une proposition qui, selon nos informations, a reçu un accueil plus que mitigé du côté des clubs. Contraints de relâcher des joueurs, ils ne bénéficieraient en contre-partie d'aucune garantie d'indemnisation, suspendue aux bons résultats éventuels d'une équipe de France sur laquelle il n'ont pas de pouvoir décisionnaire.

Un accord à valider en commission paritaire

En situation de blocage et pressées par le temps, les différents parties ont donc choisi de traiter l'urgence. L'entente temporaire, pour le Tournoi, aurait été trouvée autour d'une requalification de plusieurs journées passées à Marcoussis en jours de congés, pour les joueurs convoqués mais qui ne seraient pas utilisés en match. Un tour de passe-passe qui induit que les clubs, à court terme, ont accepté de s’asseoir sur une indemnisation concrète. Le principe doit encore être validé ce mercredi après-midi par la commission paritaire, où siègent les différents représentants syndicaux (Provale pour les joueurs, UPCR pour les présidents, Tech XV pour les entraîneurs).

Dans le cas d'un ratification globale, ce serait un pas en avant des clubs en direction de l'équipe de France, dans des négociations âpres. Galthié et ses adjoints auront alors à disposition les 42 joueurs souhaités, pour leur première échéance à la tête des Bleus. Pour la suite et la pérennité de l'accord, il faudra toutefois revenir à la table des négociations.

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